Voici un reportage réalisé l'année dernière, où le prix de l'or franchissait la barre des 1000 dollars l'once. Un reportage toujours d'actualité puisque le prix navigue aujourd'hui entre 1200 et 1300 dollars... Je vous emmène ici dans le Jewelery District de Los Angeles.
Journaliste multimédia installée aux Etats-Unis, je couvre l'actualité américaine au sens large pour Marianne, L'Humanité Dimanche, Lemonde.fr et quelques autres. Ce blog est le reflet de mes observations sur le terrain. I am a multimedia journalist based in the U.S. I cover the news for French outlets such as Marianne, L'Humanité Dimanche or Lemonde.fr among others. Here you will find my observations and pictures around my reporting.
vendredi, juillet 30, 2010
jeudi, juillet 29, 2010
Swingers
Nous voici à Swingers à Santa Monica, un restaurant traditionnel américain qu'on appelle ici "diner", un peu à la sauce du Peach Pit, la cafet' de la série Beverly Hills... Los Angeles est parsemée de ce genre de restaurants peu chers, ou le mets de base est un hamburger-frites. Une alternative souvent meilleure et surtout locale aux Mcdos et autres Burger Kings. (cliquer sur l'image pour l'agrandir).
mardi, juillet 27, 2010
Yum yum
Ma très chère cousine qui travaille comme chef pâtissière à La Tassée, un restaurant haut de gamme situé sur la presqu'île à Lyon. Je recommande le Macaron glacé des îles façon éclair, salpicon exotique sur une crème au lait de coco...
Dans un tout autre registre, l'application sur iPhone FatBooth fait un tabac. Pour seulement 99 centimes de dollars, chaque usager peut s'observer avec 30 kg en plus...effet dissuasif garanti.
lundi, juillet 26, 2010
Palm trees
Quelques palmiers pour bien commencer la semaine. Toujours élégants et incroyablement photogéniques.
Nous sommes dans le quartier des concessionnaires automobiles de Santa Monica.
Nous sommes dans le quartier des concessionnaires automobiles de Santa Monica.
mardi, juillet 20, 2010
Haspop en finale d'America's Got Talent
Hassan El Hajjami est le seul Français qui soit allé aussi loin dans l'émission America's Got Talent. Et du talent, il en a à revendre. Il compte parmi les 48 finalistes de l'émission ultra regardée sur NBC. Résultat des courses le 28 juillet prochain. En attendant, voici à quoi il ressemble. Il se produit le week end dans les rues de Santa Monica pour se faire repérer.
lundi, juillet 12, 2010
« Ma double vie avec Vin Diesel »
Cela fait un bout de temps que je n'ai pas actualisé ce blog... vacances obligent. Je reprends donc le fil avec cet article publié récemment sur le site French Morning dressant le portrait d'un homme de l'ombre.
Son nom n’apparait pas parmi les premiers dans le générique des nombreux films d’action où il a joué. Pourtant Robert Bastens seconde l’acteur principal sans que le public s’en aperçoive : il est cascadeur-doubleur. Ce Belge de 42 ans est le doubleur attitré de Vin Diesel, tête d’affiche de The Fast and The Furious, Il faut sauver le soldat Ryan, Baby-Sittor, Fast & Furious 4 ou encore Babylon AD de Mathieu Kassovitz.
Vin Diesel lui rend la monnaie de sa pièce quelques mois plus tard, sur le tournage de The Fast and The Furious. Robert Bastens y avait été sélectionné pour être doubleur, et les deux hommes se sont immédiatement reconnus. Depuis cette époque, il accompagne Vin partout sur les tournages. « Il me fait confiance, et c’est rare pour les acteurs avec une telle notoriété de faire confiance aux gens, car tout le monde veut quelque chose d’eux. »
Robert Bastens est en réalité caméléon dans l’industrie. Il est acteur, doubleur et « stand-in », trois fonctions bien distinctes. Cascadeur, il l’a été au début de sa carrière, mais un accident grave y a mis plus ou moins un terme. « C’était sur le tournage de la série télé Charmed, on était deux et on devait faire des sauts de plusieurs mètres suite à une explosion. Mais mon partenaire m’est tombé dessus et son genou a atterri en plein sur ma pommette, ça a fait crac! » Le traumatisme a été suffisant pour le dissuader de poursuivre.
Crâne rasé, lunettes de soleil sur le nez et carrure imposante, la ressemblance avec Vin Diesel ou Bruce Willis, qu’il a tous les deux doublés, est frappante. C’est d’ailleurs le critère numéro un qui garantit le succès d’un doubleur. « En tant que doubleur, je fais toutes les scènes où on ne voit pas la tête de l’acteur principal par exemple lorsqu’il est de dos ou lorsqu’on voit juste sa main », explique-t-il. « L’idée est de n’avoir recours au véritable acteur que dans les scènes indispensables afin de maximiser son temps, le public ne se rend pas compte de ça! »
A côté de cela, Robert Bastens est « stand-in », un terme difficilement traduisible qui fait référence aux acteurs qui interviennent en phase de pré-production pour préparer le tournage. « Je joue la scène comme si Vin la jouait pour que les caméras fassent leur mise au point, que les projecteurs règlent l’intensité de la lumière en fonction de la couleur de la peau, que le réalisateur se rende compte de ce que la scène va donner », une préparation technique épargnée à l’acteur-star qui pendant ce temps a le temps de se préparer pour la scène.
Cela fait plusieurs mois que Robert n’a pas tourné, et il en a profité pour se faire pousser une longue barbe drue, un atout qu’il va devoir sacrifier bientôt : « je pars à Porto Rico cet été pour tourner Fast Five, la suite de Fast & Furious, je vais devoir raser tout ça. » Car son apparence est son atout principal, et il se doit de l’entretenir : « je fais de la muscu deux heures par jour, du jogging deux fois par semaine, et aussi du yoga et du surf », c’est sans compter les arts martiaux, qu’il pratique depuis qu’il a 7 ans conjugué à un régime alimentaire strict.
Il le reconnait, ce Liégeois d’origine n’aurait jamais imaginé arriver là où il en est, et pourtant, il ne se repose pas sur ses lauriers. « Dans ce milieu, il faut se battre tous les jours et apprendre constamment, la concurrence est rude, les carrières se font et se défont rapidement », souligne Robert Bastens, qui tente aujourd’hui de percer comme un acteur à part entière et de tenir, lui-aussi, les premiers rôles. Son succès, il le doit au travail saupoudré d’un peu de chance. Son conseil : s’éloigner des gens négatifs et rester avec ceux qui sont positifs, ceux qui vous encouragent à atteindre votre but.
Robert Bastens a joué le rôle principal dans The Fast and Furious et nombre de blockbusters d'Hollywood, mais vous ne le connaissez pas. L'acteur belge est "doublure", de Bruce Willis ou de Vin Diesel notamment. Récit d'une vie de l'ombre sous les spotlights.
Robert Bastens, à droite, aux côtés de Vin Diesel.
Son nom n’apparait pas parmi les premiers dans le générique des nombreux films d’action où il a joué. Pourtant Robert Bastens seconde l’acteur principal sans que le public s’en aperçoive : il est cascadeur-doubleur. Ce Belge de 42 ans est le doubleur attitré de Vin Diesel, tête d’affiche de The Fast and The Furious, Il faut sauver le soldat Ryan, Baby-Sittor, Fast & Furious 4 ou encore Babylon AD de Mathieu Kassovitz.
Autant dire tout de suite que les comédies romantiques, ce n’est pas son truc. Les films dans lesquels il double Vin Diesel mettent en scène trafic de drogue, secrets d’Etat, guerres ou chasses à l’homme. Ames sensibles s’abstenir. Mais Robert Bastens est un peu plus qu’un double car Vin Diesel est plus que son patron.
Son accent belge est à peine décelable, mais c’est lorsqu’il se remémore sa rencontre avec le célèbre acteur qu’il se trahit : « c’était en nonante neuf, ninety nine », précise-t-il. « J’étais en boite de nuit et un mec bourré cherchait la bagarre avec un autre qui n’avait rien demandé. Il était vraiment insistant alors je l’ai pris par le bras, amené au bar et je lui ai commandé un Coca pour qu’il laisse l’autre tranquille. » Robert ne s’est pas posé de questions. Après tout, il a été videur et barman dans une vie antérieure, alors les chercheurs d’embrouilles, il les repère vite. Sauf que la personne à qui il venait de rendre service n’était autre que Vin Diesel, un acteur en pleine ascension à l’époque.Vin Diesel lui rend la monnaie de sa pièce quelques mois plus tard, sur le tournage de The Fast and The Furious. Robert Bastens y avait été sélectionné pour être doubleur, et les deux hommes se sont immédiatement reconnus. Depuis cette époque, il accompagne Vin partout sur les tournages. « Il me fait confiance, et c’est rare pour les acteurs avec une telle notoriété de faire confiance aux gens, car tout le monde veut quelque chose d’eux. »
Robert Bastens est en réalité caméléon dans l’industrie. Il est acteur, doubleur et « stand-in », trois fonctions bien distinctes. Cascadeur, il l’a été au début de sa carrière, mais un accident grave y a mis plus ou moins un terme. « C’était sur le tournage de la série télé Charmed, on était deux et on devait faire des sauts de plusieurs mètres suite à une explosion. Mais mon partenaire m’est tombé dessus et son genou a atterri en plein sur ma pommette, ça a fait crac! » Le traumatisme a été suffisant pour le dissuader de poursuivre.
Crâne rasé, lunettes de soleil sur le nez et carrure imposante, la ressemblance avec Vin Diesel ou Bruce Willis, qu’il a tous les deux doublés, est frappante. C’est d’ailleurs le critère numéro un qui garantit le succès d’un doubleur. « En tant que doubleur, je fais toutes les scènes où on ne voit pas la tête de l’acteur principal par exemple lorsqu’il est de dos ou lorsqu’on voit juste sa main », explique-t-il. « L’idée est de n’avoir recours au véritable acteur que dans les scènes indispensables afin de maximiser son temps, le public ne se rend pas compte de ça! »
A côté de cela, Robert Bastens est « stand-in », un terme difficilement traduisible qui fait référence aux acteurs qui interviennent en phase de pré-production pour préparer le tournage. « Je joue la scène comme si Vin la jouait pour que les caméras fassent leur mise au point, que les projecteurs règlent l’intensité de la lumière en fonction de la couleur de la peau, que le réalisateur se rende compte de ce que la scène va donner », une préparation technique épargnée à l’acteur-star qui pendant ce temps a le temps de se préparer pour la scène.
Cela fait plusieurs mois que Robert n’a pas tourné, et il en a profité pour se faire pousser une longue barbe drue, un atout qu’il va devoir sacrifier bientôt : « je pars à Porto Rico cet été pour tourner Fast Five, la suite de Fast & Furious, je vais devoir raser tout ça. » Car son apparence est son atout principal, et il se doit de l’entretenir : « je fais de la muscu deux heures par jour, du jogging deux fois par semaine, et aussi du yoga et du surf », c’est sans compter les arts martiaux, qu’il pratique depuis qu’il a 7 ans conjugué à un régime alimentaire strict.
Il le reconnait, ce Liégeois d’origine n’aurait jamais imaginé arriver là où il en est, et pourtant, il ne se repose pas sur ses lauriers. « Dans ce milieu, il faut se battre tous les jours et apprendre constamment, la concurrence est rude, les carrières se font et se défont rapidement », souligne Robert Bastens, qui tente aujourd’hui de percer comme un acteur à part entière et de tenir, lui-aussi, les premiers rôles. Son succès, il le doit au travail saupoudré d’un peu de chance. Son conseil : s’éloigner des gens négatifs et rester avec ceux qui sont positifs, ceux qui vous encouragent à atteindre votre but.
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