La semaine de la publicité s'est achevée hier au Palais de Tokyo, c'était le rendez-vous top tendance pour les marketers, publicitaires, annonceurs, designers et créatifs en tout genre. Mais cette année, l'évenement était organisé sous le thème de la "Révolution". Un mot un peu galvaudé et qui, très honnêtement, relève peut être plus de la méthode coué qu'autre chose.
En effet, les nouvelles technologies étaient à l'honneur, pour cette 10eme édition. L'idée était de faire prendre conscience de l'importance d'Internet, et en particulier du fameux "Web 2.0", sur toutes les lèvres. Les intervenants (Matthieu de Lesseux, agence Duke, Olivier Marcheteau, MSN) insistaient notamment sur la façon dont maintenant le contenu des messages publicitaires et l'image même du marque devient de moins en moins l'affaire de la marque elle-même.
Les Internautes, par leur envie de prendre part, de créer et parfois de tourner en dérision certains spots peut s'avérer désastreux pour certaines marque, lors de leurs campagnes de pub. Comme celle-ci ou encore celle-là. (Chevrolet a d'ailleurs très mal réagi en supprimant sa campagne, ce qui a déchaîné les Internautes!)
Ainsi, les panels tournaient essentiellement autour de l'idée selon laquelle il faut casser ce conservatisme qui règne toujours dans les entreprises, avec une hiérarchie forte et peu flexible. C'est ce que disait une représentante de la communication chez Bouygues Telecom.
A mots à peine voilés, elle regrettait un management (Bouygues) d'avancer à reculons, de ne pas accepter le changement de pouvoir. A l'heure du "buzz" (le bouche-à-oreille par Internet), les Internautes ont un pouvoir de prescription de plus en plus fort. S'ils les entreprises, publicitaires ou médias, alors c'est peine perdue pour eux.
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