Journaliste multimédia installée aux Etats-Unis, je couvre l'actualité américaine au sens large pour Marianne, L'Humanité Dimanche, Lemonde.fr et quelques autres. Ce blog est le reflet de mes observations sur le terrain. I am a multimedia journalist based in the U.S. I cover the news for French outlets such as Marianne, L'Humanité Dimanche or Lemonde.fr among others. Here you will find my observations and pictures around my reporting.
samedi, mai 30, 2009
Au Mexique, la vie a repris comme avant, les touristes en moins
mardi, mai 26, 2009
Les ados américains envoient 80 sms par jour
Le sujet est en tête de liste des articles les plus envoyés sur le New York Times, car il étudie en profondeur l'impact d'un tel comportement sur le développement des adolescents.
mardi, mai 19, 2009
La Californie veut rendre l’eau du Pacifique potable
D’ici 2011, date de sa mise en service, l’usine filtrera 378 millions de litres d’eau de mer par jour, pour en extraire environ 190 millions de litres d’eau potable. “Si le projet fonctionne bien, je m’attends à voir d’autres usines apparaître sur la côte”, s’est félicité l’un des supporter du projet travaillant au sein de l’institut indépendant “Pacific Institute”, Peter Gleick, dans le New York Times.
L'usine de désalinisation de Perth, en Australie.
L’usine, qui fonctionnera selon le système de l’osmose inverse, va être construire à Carlsbad, une ville côtière à mi-chemin entre Los Angeles et San Diego. Mais d’autres projets semblables sont en cours d’évaluation de San Francisco à Los Angeles, en passant par Santa Cruz. Depuis trois ans, la Californie est touchée par une sécheresse chronique qui met en péril les récoltes des agriculteurs et provoque des incendies redoutables, comme ceux récemment embrasé la colline de Santa Barbara. Los Angeles importe 87% de son eau potable par le biais d’aqueducs qui pompent l’eau depuis le nord et l’est de l’Etat, ce qui représentait 723 millions de litres en l’an 2000, selon le Los Angeles Department of Water and Power.
Si l’usine s’impose comme une évidence dans une région où les sources d’eau douce sont si rares, certains groupes environnementalistes s’opposent à l’usine. Ils invoquent la menace qu’elle pose à l’égard de la vie sous-marine, aspirée lors du pompage de millions de litres d’eau. Ils pointent également la pollution représentée par le concentrât, cette eau saumâtre extrêmement riche en sel rejetée par l’usine dans la mer.
Un post paru sur FranceUSAmedia
lundi, mai 11, 2009
Une vidéo crée la polémique dans les écoles américaines
Le bouche-à-oreille sur Internet a marché à plein, le fameux “buzz” du web. Si bien que les instituteurs s’en servent aujourd’hui dans leurs salles de classe pour parler du phénomène du réchauffement climatique. “Franchement, peu de livres scolaires sont à la page sur l’environnement”, confie à la presse Bill Bigelow, rédacteur en chef d’un magazine à destination du corps enseignant. “Celui qui est utilisé dans l’Oregon par exemple n’a que trois paragraphes sur le réchauffement climatique. Donc, oui, les professeurs sont à la recherche de sources alternatives.”
Mais le mini-documentaire a aussi ses détracteurs. Annie Leonard, qui se décrit comme une “activiste qui n’accorde aucune excuse”, y dépeint également les relations incestueuses entre gouvernement et entreprises et l’impact -néfaste - du capitalisme dans le monde. “On commence par l’extraction, qui est un joli mot pour l’exploitation des ressources naturelles, autremen dit la destruction de la planète”, explique Annie Leonard, qui apparaît dans la vidéo sous forme incrustée. L’ancienne de chez Greenpeace dénonce aussi les sommes exhorbitantes allouées par son gouvernement au secteur de la défense.
Certains parents sont sceptiques face à ce film qu’ils considèrent sans nuance. L’un d’entre eux dans le Montana a dénoncé son caractère “anticapitaliste”, forçant l’école de Missoula à en discontinuer la projection en classe. Reste que le succès de “The Story of stuff” est réel : le documentaire a été visionné plus de six millions de fois sur son site, et encore davantage sur les sites de partage de vidéo en ligne comme YouTube. Plus de 7000 écoles, organisations religieuses ou autres ont commandé la version DVD du documentaire, et des centaines d’instituteurs ont fait savoir à Annie Leonard qu’ils demandaient à leurs étudiants de regarder le film sur le web.
Annie Leonard attribue le succès de sa vidéo à sa simplicité : “ce que je raconte dans le film n’a rien de nouveau, mais le format de l’animation la rend facile à regarder.” Sa brièveté est aussi un avantage : les étudiants peuvent visionner et débattre du film pendant un cours d’une heure, ce qui n’est par exemple pas le cas du documentaire d’Al Gore “Une vérité qui dérange”, qui dure une heure et demi, souligne un professeur.
En attendant, Annie Leonard a signé un contrat avec l’important éditeur d’ouvrages scolaires Simon & Schuster, afin d’écrire un livre accompagnant sa vidéo déjà célèbre partout dans le monde.