L’évènement s’étend sur trois soirées au théâtre Henry Fonda, sur Hollywood Boulevard, du 23 au 25 septembre 2009. J'ai été voir Gonzales mercredi soir. Je l'avoue sans rougir, je ne connaissais pas cet artiste talentueux, qui jongle entre musique et performance théâtrale. Lire la suite...
Journaliste multimédia installée aux Etats-Unis, je couvre l'actualité américaine au sens large pour Marianne, L'Humanité Dimanche, Lemonde.fr et quelques autres. Ce blog est le reflet de mes observations sur le terrain. I am a multimedia journalist based in the U.S. I cover the news for French outlets such as Marianne, L'Humanité Dimanche or Lemonde.fr among others. Here you will find my observations and pictures around my reporting.
jeudi, septembre 24, 2009
Un nouveau festival de Frenchies en mal de pays à LA
L’évènement s’étend sur trois soirées au théâtre Henry Fonda, sur Hollywood Boulevard, du 23 au 25 septembre 2009. J'ai été voir Gonzales mercredi soir. Je l'avoue sans rougir, je ne connaissais pas cet artiste talentueux, qui jongle entre musique et performance théâtrale. Lire la suite...
lundi, septembre 21, 2009
Les tatouages, c'est so yesterday...
vendredi, septembre 11, 2009
Les chaussures Crocs passent (enfin) de mode
Est-ce la fin d’une époque? Les Crocs ne se vendent plus. C’est une success story qui prend fin, car ces sandales colorées, que l’on aime ou que l’on déteste, ont connu une ascension fulgurante dans le monde de la chaussure. Pas moins de 100 millions de paires vendues en 7 ans - un record.
Mais voilà, toutes les bonnes choses ont une fin, et les Crocs sont en passe de tomber dans les oubliettes de l’histoire de la mode. Portées par George Bush ou encore Roselyne Bachelot, les chaussures à trous aux couleurs flashy ne se vendent plus. La faute à leur durabilité, selon certains. Ces sabots, initiallement conçus pour les activités nautiques à cause de leur imperméabilité, sont aussi extrêmement confortables.
« Peu importe que ce soit beau ou pas, c’est facile à mettre. Vous ne transpirez pas. Il n’y a pas de problèmes de champignons. C’est pour les gens qui travaillent et ont mal aux pieds toute la journée », déclarait le PDG de Crocs France Jean-Jacques Cherry dans les colonnes de Rue 89 en 2008. Crocs dispose d’ailleurs d’un magasin à Paris sur l’avenue de Wagram.
Les sabots en plastique, dont l’idée a germé dans la tête de Canadiens reprise ensuite par trois Américains, sont mondialement portés. Si les Etats-Unis sont un grand marché, plus de la moitié des Crocs sont vendues à l’étranger.
Mais depuis 2008, les mauvaises nouvelles s’accumulent pour l’entreprise. 2000 employés licenciés, 185 millions de dollars de pertes et un surplus monumental de ses sabots en caoutchouc. Crocs Inc. est sur le point de faire faillite. Une nouvelle qui en réjouit certains : “chaussures de clown”, “sabots les plus moches de l’histoire”, “summum du mauvais goût”, les critiques indignées fusent de toutes part sur la toile.
Crocs a bien tenté de lancer une nouvelle ligne, avec ses sabots fourrés pour l’hiver, mais rien n’y fait. La mode, par définition, est passagère. Le mauvais goût aussi apparemment.
dimanche, septembre 06, 2009
Surfer en sirtotant son café? Un petit plaisir qui risque de disparaître
Siroter son latte en surfant sur le web, une image courante dans la plupart des cafés aux Etats-Unis. Mais ce petit plaisir pourrait bien toucher à sa fin. De plus en plus de cafés verrouillent prises et wi-fi à l’encontre de clients indélicats, qui “squattent” des heures avec pour seul achat, une tasse de café : 2 dollars tout au plus.
A Naidre’s, une brasserie de quartier à Brooklyn, on a décidé de changer les règles. “Chers clients, nous sommes flattés de voir que vous nous appréciez tellement que vous voulez passer la journée chez nous, mais ceux qui veulent manger doivent pouvoir s’assoir“, avertit un panneau à l’entrée, détaille Erica Alini dans le Wall Street Journal.
Résultat : les ordinateurs portables sont interdits entre 11h et 14h en semaine et 10h et 15h le week end. A moins que le client commande à manger et ne fasse pas que pianoter sur son clavier.
Alors que la crise accroît le nombre de demandeurs d’emploi, les cafés des grandes villes se remplissent de clients qui ont de plus en plus de temps libre et le passent à postuler à des offres en ligne, ou simplement à surfer sur le net, profitant de l’Internet gratuit. Le genre de clients qui ne remplit pas les caisses.
Jusque là, les surfers et les cafés entretenaient une idylle où les uns étaient chaleureusement accueillis et les autres se réjouissaient de faire salle comble. Mais les abus deviennent de plus en plus nombreux, et l’idylle tourne au vinaigre. Sur les sites de notation des cafés et restaurants comme Yelp.com, les insultes fusent. “Bonne chance pour rester ouvert si vous refusez l’entrée à la moitié de votre clientèle”, écrit une étudiante de la chaine de cafés Cocoa Bar, alors qui s’est vue renvoyer à la sortie de son ordinateur.
La tendance touche majoritairement des cafés indépendants, pas les cafés de chaine comme Starbucks ou Borders, où de toute façon, le wi-fi est payant. Les cafés jouent un rôle essentiel pour une partie de la population à la recherche d’un emploi. Les entretiens y ont parfois lieu, comme le raconte cette réalisatrice de film indépendante “maintenant, je suis constamment à la recherche d’endroits avec Internet ou je peux me concentrer sans qu’on m’observe d’un air désapprobateur“.
Mais les abus sont réels. Certains clients vont jusqu’à ramener leur tasse et leur sachet de thé, et ne demandent que de l’eau chaude. D’autres déballent discrètement leur sandwich, préparé chez eux.