Grande maison, garage pour deux voitures sans oublier le jardin au gazon impeccable, tel est le stéréotype du pavillon de banlieue à l'américaine. Reflet de la réussite économique, devenir propriétaire aux Etats-Unis implique aussi de se conformer. La pelouse verte parfaitement tondue en face de sa demeure était, et reste toujours, un moyen de prouver son appartenance à la société de l'Oncle Sam. Les Américains nouent un attachement presque viscéral à leur gazon, mais à quel prix?
Qua et Angelina Qua ont remplacé leur gazon par un jardin adapté au climat sec et aride de leur ville de Californie du Sud.
Qua et Angelina Ha sont devenus propriétaires il y a près de huit ans dans la ville d'Orange, au sud de Los Angeles. Installé dans une maison au sein d'un lotissement de banlieue, le jeune couple actif répétait machinalement les tâches d'entretien de leur gazon : arrosage quotidien, tonte le week-end, ajout d'engrais et de pesticides à l'occasion. "Notre consommation d'eau dépassait le million de litres par an", souligne Qua Ha, manager informatique d'origine asiatique. Par souci financier, mais surtout écologique, le couple a décidé de faire une croix sur ce gazon énergivore en 2008 pour le remplacer par des copeaux de bois et quelques plantes grasses. Croyant bien faire, le jeune couple a reçu une amende quelques mois plus tard. Motif : le code municipal requiert 40% de "végétation vivante" dans les jardins de ses habitants.
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