Journaliste multimédia installée aux Etats-Unis, je couvre l'actualité américaine au sens large pour Marianne, L'Humanité Dimanche, Lemonde.fr et quelques autres. Ce blog est le reflet de mes observations sur le terrain. I am a multimedia journalist based in the U.S. I cover the news for French outlets such as Marianne, L'Humanité Dimanche or Lemonde.fr among others. Here you will find my observations and pictures around my reporting.
mardi, février 27, 2007
Tracker vos internautes
Hier, j'ai eu la bonne surprise de savoir que quelqu'un d'Abord à Plouffe avait visité mon blog. Abord à Plouffe est un village au Québec.
La Bay à vélo
lundi, février 26, 2007
Saint Valentin dans la rue
14 février, San Francisco.
Jim, retraité, proteste contre le soutien de la senatrice Diane Feinstein (photo ci-dessous) au projet de loi prévoyant de réduire les dépenses de la sécurité sociale et des caisses de retraite. Diane Feinstein, pourtant démocrate, s'est illustrée a de nombreuses reprises a l'encontre des idées traditionnelles de son camp, notamment sur la guerre en Irak ou l'avenir de Medicare.
jeudi, février 22, 2007
San Francisco
Le climat, combiné à des paysages somptueux, est fascinant.
samedi, février 17, 2007
Partir a Austin (5) Bilans
Voila, c'est le dernier post sur mon sejour a Austin. J'y expose en vrac mes impressions et mes humbles conseils si vous etes tente par faire le grand saut.
Cette expérience à l’étranger m’a appris l’humilité, l’écoute et l’observation des autres. Je pense que tout apprenti journaliste si il ou elle en a l’occasion, se doit de partir pour quelques mois vivre au dehors de chez soi et au dehors de soi-même. Car cela enseigne d’autres façons de voir, de relativiser ses valeurs et de prendre ce qui nous plaît afin de progresser en soi-même. Il s’agit de passer par des phases de doutes et de remise en question qui sont en définitives constructives et formatrices. Autant sinon plus que les cours suivis dans le cadre du système éducatif. Paradoxalement, je ne suis pas tellement plus avancée concernant un projet professionnel précis, toutefois, je me sens plus capable. Je pense avoir conscience de ma valeur sur le marché du travail, et mon champ de vision s’est considérablement élargi. Cette éducation internationale m’a en définitive fait prendre conscience que le monde est plus accessible qu’on ne le pense. Que les barrières sont purement culturelles et intellectuelles.
J’ai été faiblement encadrée pendant mon séjour, mais cela ne m’a pas posé de réel problème. L’Université du Texas a un important contingent d’étudiants internationaux (près de 5,000 chaque semestre), et le bureau international est très sollicité en permanence. Le début du semestre où je suis arrivée, quelques réunions étaient organisées pour nous donner les informations de base. Mon département m’a également soutenue pour mon orientation et mon choix de cours. Il y a eu peu de concertation avec l’Université Lyon 3. Pendant le reste de mon séjour, je suis restée relativement autonome quand à mon orientation. Je savais que je pouvais bénéficier de conseils si je le désirais (en me rendant au bureau des relations internationales, à mon école de journalisme ou au sein de l’administration centrale…) à UT. J’y ai fait appel uniquement en début de semestre (septembre et janvier) car l’inscription à certaines classes et la certitude de pouvoir y assister étaient ce qui me préoccupait le plus.
Avant de partir, il faut être en bons termes avec sa famille, ne pas tout quitter sur un coup de tête ou avoir des expectations trop rigides de l’endroit où l’on va arriver. Il faut également être serein au niveau des documents administratifs, à fortiori en ce qui concerne l’immigration, dont les lois sont constamment renforcées aux Etats-Unis. Quoiqu’on en dise, la langue est importante mais il n’est pas dramatique de ne pas se sentir à l’aise. Le Toefl n’est qu’une très pâle copie de son niveau d’anglais, car chacun assimile la langue ensuite plus ou moins vite une fois immergé dans le pays. Il faut être aussi psychologiquement prêt. Prêt à faire face aux aléas, aux imprévus, à se faire confiance et à faire confiance aux autres, parce que dans un pays étranger, il est impossible de s’en sortir seul.
lundi, février 12, 2007
Partir à Austin (4) Depaysements culturels
Les principales difficultés auxquelles j’ai été exposée sont évidemment la langue, le dépaysement culturel et la différence de fonctionnement du système. Le problème de la langue (l’accent américain, les expressions idiomatiques, le « slang » -l’argot-) se règle avec la pratique. Assister aux cours et avoir une vie sociale règlent ce problème, mais cela prend du temps. On ne maîtrise jamais complètement la langue, et même après neuf mois aux Etats-Unis, je suis capable de me débrouiller et de me faire comprendre mais je bute toujours sur des phrases. Il m’arrive souvent de chercher encore mes mots.
Le dépaysement culturel se mesure à différents niveaux. Il inclut la langue. Il est important pendant les premiers mois mais ne s’estompe jamais vraiment. Je ne cesse de découvrir des choses qui me plaisent plus ou moins à propos de la société américaine. C’est tout d’abord une société très conservatrice, les gens ne s’offusquent pas de discuter de l’interdiction de l’avortement, de la peine de mort, de l’opportunité de la guerre en Irak ou de la légitimité d’employer la force (militaires, minutemen aux frontières) face à l’immigration illégale. Il est également difficile de s’acclimater à l’architecture des villes, surtout dans cette partie des Etats-Unis. Elles n’ont absolument rien à voir avec nos villes européennes, qui ont une « taille humaine». L’échelle ici étant la voiture, toutes les distances sont plus longues, et tout est agencé en fonction de l’automobile (béton partout, drive through, étalement urbain, routes larges et difficiles à traverser…). Ce qui rend l’espace urbain extrêmement hostile au piéton.
Les relations avec les gens semblent d’emblée faciles car pour beaucoup d’entre eux l’anglais n’est pas la première langue. Cependant, comme je l’ai évoqué plus haut, ce n’est qu’une courtoisie de façade, et des mots que nous utiliserions avec sincérité en France ne sont ici employés que par pure politesse (par exemple « See you later » n’implique pas forcément que l’on va revoir la personne). Ainsi, on ressent une certaine solitude même si on est entouré par beaucoup de gens, car si l’amitié peut paraître forte à un moment donné, on s’aperçoit que le jour suivant c’est comme si on n’était que de simples voisins.
Le strict respect de la loi et les fréquents contrôles d’identité (interdiction de rentrer dans un bar pour les moins de 21 ans) sont également difficiles à admettre dans un premier temps. En effet, les Américains sont très rigoureux face à la loi qu’ils considèrent presque comme « parole divine ». Il n’y a pas de remise en question. Les gens acceptent docilement voire béatement ce que certains Français pourraient considérer comme humiliant ou comme une atteinte à leur droits individuels.
Partir à Austin (3)
Les loyers sont en général assez chers à Austin, justement à cause de la pression immobilière liée au nombre d’étudiants (plus de 40,000 rien que pour UT). La colocation est donc courante et c’est l’option que j’ai choisie. Je paie $450 par mois toutes charges comprises (eau, électricité, Internet), ce qui équivaut à un peu plus de 350€. En moyenne, il faut compter entre $500 et $600 pour avoir une chambre privative, éventuellement sa propre salle de bain aux alentours du campus. Concernant la caution, mon cas est je pense exceptionnel puisque je n’ai pas eu à en verser.
La gestion de mon budget a consisté à équilibrer le loyer et les charges afférentes, les frais de nourriture, de téléphone et les extras. Avec un loyer en moyenne à $450 toutes charges comprises, des courses qui s’élèvent à environ $40 par semaine dans un supermarché de style Carrefour, et des frais de téléphone à environ $100 par mois. Le total par mois doit s’élever à plus ou moins $800 mensuel en y incluant les « extras », c’est-à-dire les restaurants, sorties en bar ou petits achats.
Je dois préciser que ce budget est vraiment minimal puisque je n’ai acheté que très rarement des vêtements ou affaires pour l’appartement (décoration…), ce dernier étant déjà équipé. Bien que les vêtements ne soient pas excessivement chers, je n’ai pas vraiment éprouvé l’envie d’en acheter sachant que les bagages sont d’un poids limité à l’aéroport.
Je me suis toutefois rattrapée sur la facture téléphonique, excessivement onéreuse. En arrivant, j’ai souhaité avoir la possibilité de contrôler cette dépense, sachant qu’avoir un téléphone est indispensable. J’ai donc opté pour un service « prépayé », car je sais que c’est moins cher en France. Ici, c’est l’inverse, car ce que je n’ai pas compris (et qu’on n’a pas non plus essayé de me faire comprendre…) c’est qu’à chaque fois qu’on a appelle et qu’on est appelé, on paie. Donc forcément la facture s’élève vite. C’est pourquoi j’arrivais à de tels montants (environ $100 mensuels), alors qu’en règle générale, si l’on souscrit à un forfait, la facture tourne autour de $50. Je recommande donc de prendre un abonnement téléphonique.
Les banques ne manquent pas autour du campus : on trouve Bank of America, Chase, Wells Fargo, University Federal Credit Union, Compass Bank, Frost Bank, Wachovia Bank. J’ai opté pour UFCU, qui est apparemment affiliée à l’université mais ça n’en reste pas moins une banque et j’ai été assez deçue par le fait qu’il s’est avéré extrêmement compliqué de faire des transferts d’argents internationaux. Comme cette banque (UFCU) n’opère apparemment qu’aux Etats-Unis, elle ne reconnaît pas les autres banques étrangères. Afin de transférer de l’argent sur mon compte américain, il aurait donc fallu que j’ouvre un compte dans une banque internationale telle que Bank of America ou Wells Fargo… Et je n’ai découvert cela qu’après. Donc pour alimenter mon compte, je retire avec ma carte Visa française depuis mon compte en France et je fais des dépôts d’argent liquide sur mon compte américain. Ça n’est pas pratique et onéreux puisque chaque banque prélève une charge à chaque opération. Autrement, les chéquiers sont gratuits et illimités et la carte de débit (et non de crédit) me suffit amplement.
Je n’ai pas choisi de souscrire à l’assurance proposée par l’université américaine (très onéreuse) mais j’ai opté pour l’option de couverture médicale internationale par mon assurance en France :
Demain, j'aborde les difficultés auxquelles j'ai été confrontées lors de mon séjour à Austin.
En voici une...
Partir à Austin (2)
Austin, son atmosphère, son ambiance, les règles à suivre pour se fondre dans la masse tout en vivant l'expérience à fond.
A Austin, le climat est chaud. Il fait en moyenne
La vie à Austin et dans cette partie des Etats-Unis est assez rude. Il fait très chaud, les gens sont rarement dans les rues et restent confinées dans leurs grosses voitures ou leurs bureaux climatisés. Si les gens sont dehors, c’est rarement pour se promener. Ils vont manger dans un restaurant, ou faire des emplettes dans les magasins et services qui restent ouverts tard. L’heure de fermeture est en général 7 heures, mais il est courant de voir des magasins fermer vers 9 heures. Les restaurants ouverts 24 heures sur 24 (en majorité des fast food) sont nombreux. Cela donne l’impression que, même si l’activité ralentit la nuit, la vie ne s’arrête jamais vraiment.
A côté de cela, les restaurants « normaux » ferment relativement tôt. Les gens ici dînent vers 7 heures du soir, c’est pourquoi il est courant de voir le service s’arrêter vers 10 ou 11 heures. De même la loi est extrêmement rigide concernant les horaires d’ouverture des bars et boîtes de nuit. Tous les bars ferment à 2 heures du matin, et certaines discothèques un peu plus tard. Une loi controversée adoptée à l’automne 2005 interdit la consommation de cigarettes dans les bars et boîtes de nuit. Il faut aussi être prudent par rapport à sa consommation d’alcool car l’état d’ébriété sur la voie publique est durement sanctionné. Les gens prennent la loi très au sérieux car un casier judiciaire non vierge peut être très pénalisant (pour trouver un travail notamment).
Employé du magasin de costumes "lucy in the Sky with Diamonds" sur South Congress pour le Carnaval Brésilien.
En ce qui concerne les sorties, j’ai parlé dans un précédent post de Sixth Street, qui est la rue où se rendent énormément d’étudiants le week end, en quête de music et d’alcool. C’est un endroit qui vaut le détour, mais sortir à Austin ne se limite pas à Sixth, fort heureusement. Il y a quantité de bars, cafés et restaurants sympas et moins « trash » aux alentours (c’est-à-dire sur 3d, 4th, 5th, Red River streets…) et dans d’autres quartiers, dont South Congress, et East Austin. Ces derniers sont plus posés, on y trouve encore beaucoup de live music, et la fréquentation y est plus âgée et plus hétéroclite. Enfin, Austin est très bien achalandée niveau musique avec deux festivals annuels : Austin City Limits en septembre et South By South West en mars. Ces deux évènements ont une renommée internationale pour tous les acteurs du monde de la musique, du cinéma et des nouveaux médias.
Les Austinites (habitants d’Austin) sont très fiers de leurs transports en commun, qui consiste en un réseau de bus et de « shuttles » qui sillonnent la ville de et jusqu’à l’université. Il reste que celui-ci est incomparable avec ce que l’on peut trouver en Europe. Les transports en commun restent le moyen de locomotion des plus pauvres, de ceux qui ne peuvent pas s’acheter de voiture.
Demain, je parlerai des questions qui fâchent, les aspects administratifs et financiers.
Partir à Austin (1)
Ce premier volet évoque la vie étudiante au sein de cette gigantesque université qu'est UT.
La vie universitaire sur le campus de l’Université du Texas est fort différente de tout ce que j’ai pu connaître de part mes expériences au sein de différents campus français. La mentalité est très « patriote » de l’université de laquelle on est issu aux Etats-Unis, a fortiori si celle-ci est grande et prestigieuse, comme c’est le cas de UT. On accorde beaucoup d’importance à l’équipe de football (américain), qui a gagné beaucoup de matchs. Il semble que presque n’importe quel prétexte soit bon pour se vanter et se différencier des autres (universités texanes ou équipes de sport), car la fierté et le sentiment d’être « les meilleurs » sont très forts. Ainsi, beaucoup de cérémonies ont lieu au sein du campus (qui est au passage immense : 50,000 personnes sur environ 6km²), au début des réunions sont organisées pour accueillir et inculquer la mentalité de « gagnant » de l’université ; de même qu’à chaque fin de semestre, les directeurs de départements et le conseil d’administration font un discours solennel pour les étudiants ayant obtenus leurs diplômes. Cela se passe devant la grande tour (Main Tower), les étudiants portent un costume traditionnel avec un chapeau et le tout se déroule dans une atmosphère très guindée.
A côté de cet aspect très formel, la vie du campus se caractérise par une abondance de clubs et d’organisations en tous genre (religieuses, politiques, professionnelles, culturelles, sportives…). La diversité de ce point de vue est incroyable car il y a toujours la possibilité de trouver quelque chose qui nous correspond face à la profusion d’associations. Il en résulte beaucoup de concerts, expositions, et autres personnalités célèbres s’exprimant régulièrement sur le campus.
Les relations avec les professeurs sont très faciles. Ceux-ci sont en général bien plus accessibles qu’en France. On a la possibilité de les contacter par téléphone ou email très facilement et ils ne semblent pas ressentir cela comme de l’intrusion, mais plutôt comme un outil complémentaire de leurs cours. Les étudiants ont la possibilité de prendre rendez vous ou de les rencontrer librement lors de leurs « office hours », leurs heures de bureau. De plus, certains professeurs sont aidés par des « Teacher Assistants », qui les soulagent des tâches administratives et servent également de tampon entre les élèves et le professeur. Ils sont une ressource supplémentaire pour l’étudiant.
Les relations étudiants-corps professoral et administratif sont également fortement marquées par le degré d’informatisation du campus. Les ordinateurs sont omniprésents, le campus est connecté par réseau sans-fil et les gens se servent de leur messagerie électronique aussi fréquemment qu’ils se servent de leurs téléphones. Ainsi, le service informatique de l’université a mis en place des plateformes facilitant les échanges, la communication, le partage et le stockage de ressources. Cette plateforme s’appelle le « blackboard » (le tableau), grâce à laquelle on a accès à une messagerie avec l’extension de l’université @mail.utexas.edu, ainsi qu’à ses documents de cours envoyé par le professeur, ses notes, les adresses mails des étudiants de sa classe, un catalogue des cours disponibles…D’autres plateformes donnent accès à un espace de stockage, ainsi qu’à l’inscription (informatisée depuis le choix des cours jusqu’à leur paiement).
Demain, j'évoquerai les aspects culturels et le culte de la Live Music.
samedi, février 10, 2007
Biodiesel in Texas
Les producteurs de biodiesels sont plus nombreux qu'on ne le pense ici au Texas. Et l'environnement n'est pas au centre de leurs priorités. Patriotisme et responsabilité individuelle sont les devises avancées par ces producteurs lorsqu'ils recyclent l'huile usagée récoltée dans les usines de tortillas-chips... Sujet de mon prochain reportage, coming up soon.
jeudi, février 08, 2007
The greenDude
Cet Austinite (habitant d'Austin) incarne ce que les Texans pensent de ceux qui vivent à Austin. Beaucoup de jeunes, une forte proportion d'artistes (surtout musiciens), pas mal de coolness (admirez les sabots en plastique), un peu de substances psychédéliques et un courant alternatif écolo.
Bref, une goutte d'eau dans l'océan texan.
mercredi, février 07, 2007
L'euphorie du blogging touche à sa fin
"Cette courbe est typique de l'évolution des nouvelles technologies. L'enthousiasme collectif est un puissant carburant, puis tout le monde redescend dans ce qu'on appelle «la vallée de la raison».
Le blog semble surtout promis à évoluer. Pour convaincre, il devra intégrer toujours plus d'informations non verbales, comme des images et des sons.
Pendant ce temps, une critique radicale reproche à Internet de véhiculer trop de bruit, trop de bavardage, trop d'images inutiles."
lundi, février 05, 2007
Sixth Street à nu
On the week end, thousands of people converge on the downtown area, and especially
With over 30 bars and live entertainment venues concentrated along a one kilometer strip,
Explore it.
Always very neatly shaven
Regardez plutôt dans le Urban Dictionary, une mine de définitions en anglais slang (argot) alimentées par les internautes eux-mêmes. Voici ce que j'ai trouvé pour YUP:
Young Urban Person
People in their early till late twenties, who have made bucksin business with sheer luck (mostly during the internet
hype in the late 90ties).
Can be recognized standing in bars boring the shit outof most good looking woman and/or bragging about
there just bought second hand porsche or leased Audi A4.
They are mostly neatly dressed in suits with their hairglued into shape with too much wax/hairgel and some
dandruff residing on their shoulders. Always very
neatly shaven and their skin as clean and smooth
as their pimples allow it to be.