Tradition journalistique américaine, le soutien officiel d’un candidat par les médias choque par sa formulation aussi directe. L’article, décliné sur deux pages, justifie le choix d’Hillary Clinton, aux dépens de John Edwards et surtout de Barack Obama.
Le reste de la démonstration porte sur la comparaison entre la candidature de B. Obama et d’H. Clinton. « Nous sommes immensément impressionnés par l’importance de ses connaissances, par ses capacités intellectuelles et par le champ de son expérience », explique le journal new yorkais à propos de la candidate démocrate.
Regrettant le manque d’expérience de Barack Obama, l’article souligne que Clinton s’est confrontée à la politique par sa tentative de réforme du système de santé (en essayant d’élargir la couverture médicale des Américains). Les électeurs doivent juger les candidats non pas sur leurs promesses mais sur leurs actes, expliquent en substance les auteurs de l’éditorial, qui précisent qu’Obama se contente plus de critiquer les désastres de l’administration Bush que de faire de réelles propositions.
L’exercice ne porte toutefois pas uniquement sur les démocrates. Le New York Times donne également son opinion sur son candidat favori côté républicain : John McCain. Là non plus, le journal n’y va pas de main morte en particulier sur Rudolph Giuliani, maire de New York. En une page, le Times explique sans détour que McCain est « le seul républicain qui promette de couper court au style de gouvernement de George Bush » servant les intérêts d’une minorité.
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