J'ai rendu visite aux Knutzen la semaine dernière car ils expérimentent les potagers en ville. Ils habitent en plein coeur de Los Angeles (à Silverlake) et ne font pousser, par principe, "que des choses qui se mangent". Leur jardin n'est pas grand, mais ils rentabilisent l'espace. Arbres fruitiers, tomates, toutes sortes de légumes verts, avocatier, herbes aromatiques se partagent l'espace avec quatre poules et, dernièrement, une ruche.
Ils ont la trentaine bien tassée, sont végétariens et évitent d'aller au supermarché, "sauf pour quelques ingrédients qu'on ne peut pas produire nous mêmes". Question de goût, car tout est meilleur quand c'est fait chez soi, mais question de principe aussi. Faire pousser sa nourriture donne le sentiment de contrôler ce que l'on mange et redonne une certaine indépendance : "Si une catastrophe arrive, on aura de quoi survivre un peu plus longtemps!", explique Erik Knutzen, faisant allusion au fameux Big One, le tremblement de terre de magnitude 6 attendu à Los Angeles d'un moment à l'autre.
Voici un extrait de notre entretien :
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