France-Brazil

Demain, grand jour: le match France Bresil.
Un air de deja vu.
Un de ces jours où tous les gens qui parlent notre langue et qui viennent de notre pays sont nos super potes. Nos meilleurs potes. Ce jour là spécifiquement. Je n'ose pas dire un de ces jours où l'on se sent français car je trouverai ça super réducteur. Mais la fibre nationaliste est incontestablement attisée par le sport. Dans sa dimension compétitive.

Donc je serais au poste avec tout l'attirail, essayant de faire valoir ma voix à la Casa Brazil, endroit à priori pas franchement francophile...!
Les paris?

Boyfriend contre destruction de cafard

Craigslist est une plateforme qui rencontre énormément de succès aux States. On y trouve de tous (j'y ai trouvé mon appart', mes étudiants, j'y ai vendu/acheté des trucs), les gens peuvent aussi poster leurs opinions. Y'a un peu de tout sur tout. c'est plutôt cool.
Voici ce qu'à posté cette New-Yorkaise, j'ai vécu une expérience (oups, plusieurs fois en fait) similaire. Mais ça semble être du gros business pour elle.
Comment se débarasser de la bestiole la plus affreuse qui existe sur cette planète: le cafard (américain je tiens à préciser, car ici aussi bien à Austin qu'à NYC, ils sont énormes)

Don't get me wrong. Casual dating is great right now. It is SPRING. And fortunately, I have a few chill friends I can do the drunk/sex/brunch thing with and happily not see for a few weeks while meeting new people stress-free. So I'm all set for now, right?

Wrong. Very, very wrong. Relaxing in my apartment a couple nights back and look up to spot what I can only assume is a mouse - which I can totally handle, heck even co-habitate with. And what else could be an inch and a half long and at least an inch tall with visable legs?

I'll tell you what: The LARGEST FUCKING COCKROACH I have ever seen in my entire life.

And trust...this is New York City...we have all seen/killed a lot of roaches. I tried to catch it under a bowl but only nipped it mid-section. I thought it was dead (ha!) but, when I moved the bowl it bolted under my very low-to-the-ground-crammed-with-random-crap bed.

UNDER MY FUCKING BED. GREAT.

I thought I was going to have to stay with friends. I thought I was going to have to fucking move out. But then it emerged. It was so god damn big I HEARD it scuttle out and caught it. (Yes, I screamed like a little girl.)

Good, right? So now what? I have a mouse-sized cockroach under a pyrex salad bowl in the middle of my studio floor and we are on day three. I can't ask a booty-call to handle this...totally not part of the job description. I called a male friend to help and he told me to let it starve. Starve?!? It's a fucking roach, a monster roach, a 900 year-old SUPER ROACH. This is not something you can squish with a paper towel. I don't even think you could step on it...ugh. In fact, I'm a little worried it might lift the bowl while I'm at work.

This bitch needs to be slammed with a rubber mallet.

So...for the first time in a year I totally miss having a boyfriend. Fuck the drama, late-night jealous "where are you" calls, and panic attacks my last one gave me. I need a dude willing to drop everything to come over and kill that fucking roach.

For that matter, I also need a boyfriend to fix an electrical outlet on an old lamp, and fine-tune a stereo problem I am having. Crap, this sucks.

Etre admis a UT: pas qu'une question d'$$

The University of Texas at Austin a ete classee 5eme en tant que pourvoyeuse de diplomes a l’egard des minorites ethniques. Les Hispaniques, African-Americans, Asian-Americans ou American-Indians seraient d’apres une etude officielle bien representes a UT.
Le splus fortes progressions concernent les Hispaniques et les Asiatiques. Ils remplissent les bancs des amphi en science, ingenierie, electronique.

Des resultats paradoxaux

Il y a pres de 10 ans, Bush alors gouverneur de l’Etat avait du reformer une loi promouvant les quotats ethniques. Ce qu’on apppelle l’Affirmative Action. Il etait inconstitutionnel d’etablir des quotats ethniques pour l’admission a l’universite.

La reforme de l’Affirmative Action Law a donne naissance a une politique d’admission qualifiee de “race neutral”, la “10 percent rule”. Elle consiste a admettre d’office la meilleure frange (10 %) d’eleves de chaque lycee de l’Etat. Ainsi, les lycees situes dans les “ghettos” fourniraient eleves de couleurs et garantirait une forme de diversite, tout en gardant l’elitisme.
Dr. Gregory Vincent est charge de la diversite a UT. Interview.

Il reste toutefois des bastions. Certains departements comme The School of Law par exemple ont vu leur quotats d’eleves issus de minorites ethniques chuter.

Le tout est fortement teinte de politique car une faible proportion de Latinos admissibles a l’universite ne favoriserait pas cette meme population a voter pour le gouverneur en place.
Les “gubernatorial elections” ont lieu a l’automne.

Virée à l'Ouest

Menard, à presque trois heures de route, plein ouest. Des plaines à perte de vue. Du bétail, des champs. Du "Land", comme ils disent, à prononcer "leeeaaaannnd", en la faisant un peu nasal.

Pas très différent de la campagne française finalement, à première vue.

Mais il y a les cactus. Encore tous minus. On est encore loin du Nouveau Mexique.

Mais c'est surtout les grandes propriétés, les ranchs. On ne peut pas y pénétrer sous risque d'être tiré dessus. ça déconne pas. On est au Texas, là où les gens "spit" (crachent) à chaque fin de phrase. Là où les gens se saluent à bord de leurs 4/4. Là où les gens disent "Y'all". Là où les gens portent boots (santiags), jeans-ceinture, chemise à carreaux, chapeau et voire bandana. Hommes et femmes.

Plus de photos par ici...

Manque d'assurance

The Lone Star State. C'est aussi comme ca que l'on appelle le Texas, car en l'occurence, il détient le triste record du plus grand nombre d'enfants (personnes de moins de 18 ans) sans couverture sociale.
On les recensent à 1,5 million, sur un total d'environ 11 millions au niveau national.
D'après les autorités, la moitié des enfants sans assurance santé remplissent les conditions pour percevoir l'aide publique Children Health Insurance Program (CHIP) ou Medicaid, cette dernière visant les couches pauvres de la société.

La grande majorité des assurés (entre 70 et 80%) souscrivent à une assurance privée, par le biais de leur employeur. Les autres bénéficient des aides publiques comme Medicaid, Medicare...

Les prix des assureurs privés sont devenus prohibitifs et les petits employeurs considère ce droit fondamental comme un option sur la fiche de paie.
Le Texas cumule un tissu économique (beaucoup de PME-PMI, peu d'entreprises ouvrières à forte syndicalisation), historique et démographique (proportion élevée de minorités, beaucoup d'immigrants illégaux). Autant de personnes qui ne peuvent se permettre de débourser les quelques 12,000 dollars annuels nécessaires pour avoir une assurance.

44 millions de personnes (adultes et enfants) ne sont pas assurées aux Etats-Unis. Plus de 5 millions d'entre elles se trouvent aux Texas.

Faune de crépuscule

Au détour d'une rue, le déclic. La nuit, Austin est une ville fascinante de poésie, si l'on va au-delà des apparences. De loin, on y voit que des ombres inquiétantes, qu'on ferait mieux d'éviter.
Le centre ville est parsemé de noctambules à l'allure mal assurée, les coupes gorges aux bennes à ordures fumantes se perdent au milieu des bars à moitié vides et des buildings endormis.

Un groupe de musique dans un bar en plein air. Jeans et santiags.

Un escalier à colimasson menant à un tatoueur- perceur, d'après l'affiche au rez-de-chaussé.

Autre boutique de tatouages, ouvert jusqu'à 2heures du matin. Deux clients font leur choix.

Un lycée reconverti en église baptiste, avec un fronton d'accueil colossal.

Une Pontiac "Tempest", un modèle des sixties.

Des SDF à côté du nouveau bâtiment "Austin Ressource Center for the Homeless."

Une rue transversale.

Bar "Le Club de Ville", sur Red River street.

Friends' legacy

Fenêtre sur ce que je vis et ce qui m'étonne aux US, j'en oublie parfois de montrer les choses les plus anodines et pourtant les plus importantes.
Voici donc une série de photos des gens avec lesquels je passe mes soirées, mes week ends et plus encore... Ils sont loin de tous y être. Il y a beaucoup de nationalités ici. C'est même la seule caractéristique de tous ces gens, au delà du fait qu'ils soient mes amis. La brièveté n'en altérant pas rien l'intensité.

Fiesta Mart, Inc

Les portes s'ouvrent, l'air frais de la climatisation refroidit nos corps brûlants, et de la musique mexicaine envahit nos oreilles. Nous sommes à Fiesta, chaine de supermarchés née au Texas ciblant on l'aura deviné la communauté latino.
Il y en a à Dallas, Houston et Austin. Le dépaysement est total.
Pour aller à Fiesta, il faut passer sous l'autoroute I-35 qui coupe Austin en deux: l'est et l'ouest.
L'est est principalement noir et latino, l'ouest, blanc et "caucasian". On peut constater aisément la différence en se promenant dans le "HEB" (équivalent de Carrefour) du côté ouest de l'autoroute, à 200 mètres à peine du supermarché Fiesta.

L'espagnol est la langue dominante des panneaux et des gens qui travaillent à Fiesta. Les produits sont de là bas: toutes sortes de chili, tomates vertes, tortillas de farine de maïs, de blé... fromagede Oaxaca, pollo (poulet). Et pleins d'autres choses encore, comme ce crabe, ci dessous.

Les trompettes de la musique entrainante s'éteignent, après le passage en caisse.
Ici, le personnel est peu regardant sur l'âge quand vous achetez de l'alcool. Pas de vérification d'identité.
Ily a une cinquantaine de supermarchés Fiesta à travers l'Etat. Les légumes valent le coup. Le bouche à oreille recommende de ne pas acheter la viande. Mieux vaut traverser l'I-35 pour ça.

Ma grosse cylindrée me coûte trop cher!

Face à la panique suscitée par l'envolée du prix de l'essence (pres de 3 dollar le gallon), les entreprises automobiles réagissent. Loi de la demande oblige, les gens ne veulent pas lâcher leur "SUVs" - Sport&Utilitary Vehicles- mais ne veulent pas payer les $50 nécessaires pour faire le plein de leurs gloutonnes voitures.


Des chercheurs de l'université du Texas en concertation avec des ingénieurs du secteur privé se sont donnés rendez-vous cette semaine pour parler de grosses voitures moins gourmandes et de carburants alternatifs. Roger Clark, de General Motors, explique en quoi l'optimisation technologique réduit la consommation d'essence.


Au niveau des énergies alternatives, l'ethanol est celle qui a le vent en poupe. Bush en a parlé dans son dernier discours sur l'état de l'union, un "Act" a été passé à ce sujet favorisant l'implantation de cette énergie renouvelable. Cet autre carburant se trouve sous la forme d'un mélange éthanol-essence avec un ratio de 85%-15%. On l'appelle l'E-85. Karl Doeneges, de Clean Fuel USA, explique d'où vient cette nouvelle source d'énergie. Il est assez surprenant d'apprendre que le Texas est l'Etat qui compte le plus de voitures roulant à l'E-85. Il y en a plus de 400,000. Les stations d'essence servant ce carburant ouvrent petit à petit.

En fin de conférence, les participants soulignent l'importance de respecter des règles basiques mais pour la plupart méconnues. Comme ne pas laisser sa voiture fonctionner à l'arrêt, éviter les embouteillages, ne pas rouler au delà de 60mph, ne pas rouler brusquement, y aller mollo avec l'accélérateur et le frein, vérifier l'état général de la voiture: pneus, liquides...etc ça serait un bon début.

Art in Texas

C'est l'histoire d'un sculpteur, riche et célèbre. Formé et diplômé dans les meilleures écoles du pays. Le temps passe et il décide d'enseigner. Il choisit l'Université du Texas. Il achète une maison dans le coin cossu d'Austin, jouxtant "Zilker Park". Habiter aux alenbtours d'un parc est souvent signe sinon d'aisance, d'opulence.
C'était le cas de Charles Umlauf, fils d'immigrants franco-allemands.

Depuis, toutes les scupltures qu'il a crée ont été léguées sous forme de donation à l'Université. On peut les admirer dans sa maison qu'il a reconvertie pour l'occasion en musée permanent.

En fait, c'est pas vraiment la maison mais le jardin qui vaut le coup. Il est parsemé d'une petite cinquantaine de pièces. En voici un sélection. Il est vivement recommandé de cliquer pour agrandir.

Beaucoup d'inspiration mystique. Un peu dérangeant at times.

Le "rhino" plaît beaucoup. Mais nous avons ici une belle pièce de mollets élevés au texan oatmeal.

Politique à risques élevés

Cela aurait pu être pire après tout. On n'est qu'à un niveau "élevé" de risque d'attaques terroristes sur Austin. Comment maintenir un climat de suspicion entre les gens? La chose est trouvée par ce sticker ultra simpliste alors que l'on est en plein débat sur "l'immigration illégale".

Bush souhaite faire passer sa Réforme de l'Immigration en avançant entre autres arguments, que toute politique permissive en la matière expose l'Amérique à l'infiltration de terroristes.

Rick Perry, le gouverneur du Texas, a récemment déclaré qu'il souhaitait financer un projet de centaines de webcams disposées tout au long de la frontière, ce qui permettrait à tout à chacun de contrôler les "illegal crossings" depuis chez lui et d'alerter les autorités. Autrement dit, il légitimise une version light des "minutemen" (ces civils armés qui suveillent la frontière de leur propre initiative). Mais c'est surtout un projet dans la droite ligne de la stratégie de la guerre "propre". La guerre à l'aide des nouvelles technologies et du virtuel.

Envolée mexicaine

Avant l'effort, le réconfort! il fait beau et chaud ici à Mexico. La douceur de vivre, pas de stress, la nature foisonnante, le rythme ambiant est celui des astres. Gros contraste avec la chaleur étouffante et les gros 4/4 du Texas.

Je suis donc allée pour une courte semaine à Tepotzlan avec mon copain d'Austin, Paco, dans l'état de Morelos, à une heure de route au sud de la capitale. C'est apparemment le nouveau refuge des hippies, on trouve en effet pas mal de communautés new age, avec gourou et voitures immatriculées en Californie. Ils attendent l'ouverture de la Grande Porte qui les amènera du côté de la Lumière... Un peu flippant tout ça, nous on a préféré monter sur la fameuse montagne. On a donc fait pas mal de randonnée et vu des paysages absolument fascinants.
Après, on avait droit à notre Tacos sur le marché, avec tortillas saisies sur plaque chauffante, fromage frais de Oaxaca, cactus tout juste épluché et sauce salsa rouge ou verte du matin.

Le retour fut difficile mais la pluie continue les deux derniers jours nous a aidé à revenir aux US avec moins de remords... Ready pour le stage chez KUT.
Slideshow du voyage sur Yahoo Images

Plus de photos de Tepotzlan cliquez ici