C'était les années Bush en Amérique...
Journaliste multimédia installée aux Etats-Unis, je couvre l'actualité américaine au sens large pour Marianne, L'Humanité Dimanche, Lemonde.fr et quelques autres. Ce blog est le reflet de mes observations sur le terrain. I am a multimedia journalist based in the U.S. I cover the news for French outlets such as Marianne, L'Humanité Dimanche or Lemonde.fr among others. Here you will find my observations and pictures around my reporting.
mercredi, juillet 16, 2008
mardi, juillet 15, 2008
samedi, juillet 12, 2008
BS we can believe in
Laguna Beach, California
Laguna Beach est la ville de rêve américaine qu’on trouve dans les séries télévisées un peu niaises style Santa Barbara (qui est d’ailleurs une ville de bord de mer a une centaine de km plus au nord). Au programme : palmiers, mer bleue translucide, blondes en bikini avec bronzage parfait, surfers barre de chocolat, décapotable garée a coté du marchand de glaces.
Mais mon expérience à Laguna Beach, c’est la « gated community » de Emerald Bay, juste a côté. Emerald Bay, ou “Baie d’émeraude”, ressemble à un parc Disney. Tout est juste, beau, propre. Les maisons sont cossues, les familles sont riches, le court de tennis n’est qu’a quelques secondes, si on veut bien se donner la peine de s’asseoir sur sa voiturette de golf particulière, et la plage est privée – une anomalie en Californie qui veut que toutes ses plages soient publiques.
Laguna Beach est a environ une heure de la métropole de Los Angeles, mais qu’importe, le chef de famille conduira (en SUV, Mercedes ou bolide sportif par ici) une heure jusqu'à son lieu de travail. Pendant ce temps la, les mères de famille sont des femmes au foyer, a raconter des ragots sur les gens du voisinage, de faire manucurer les pieds ou en compagnie de leur entraineur particulier, afin de garder la ligne. L’apparence est très importante à Laguna Beach, selon Melissa, une visiteuse régulière.
Dans ce ghetto de riches a 99% blanc, le calme quotidien est interrompu par les travailleurs journaliers qui tondent, réparent, construisent : les latinos.
Mais mon expérience à Laguna Beach, c’est la « gated community » de Emerald Bay, juste a côté. Emerald Bay, ou “Baie d’émeraude”, ressemble à un parc Disney. Tout est juste, beau, propre. Les maisons sont cossues, les familles sont riches, le court de tennis n’est qu’a quelques secondes, si on veut bien se donner la peine de s’asseoir sur sa voiturette de golf particulière, et la plage est privée – une anomalie en Californie qui veut que toutes ses plages soient publiques.
Laguna Beach est a environ une heure de la métropole de Los Angeles, mais qu’importe, le chef de famille conduira (en SUV, Mercedes ou bolide sportif par ici) une heure jusqu'à son lieu de travail. Pendant ce temps la, les mères de famille sont des femmes au foyer, a raconter des ragots sur les gens du voisinage, de faire manucurer les pieds ou en compagnie de leur entraineur particulier, afin de garder la ligne. L’apparence est très importante à Laguna Beach, selon Melissa, une visiteuse régulière.
Dans ce ghetto de riches a 99% blanc, le calme quotidien est interrompu par les travailleurs journaliers qui tondent, réparent, construisent : les latinos.
mardi, juillet 08, 2008
L'obésité aux Etats-Unis
Le Mississippi est l’état comportant le plus d’obèses aux Etats-Unis : près d’un tiers de la population est concernée. L’état, qui est aussi le plus pauvre avec un salaire annuel moyen de 34 473 dollars en 2007 (22 000 euros) par personne, est entouré d’autres états obèses. Ainsi, le Tennessee (29.0%), l’Arkansas (29.3%), la Louisiane (29.5%), la Virginie (30,6%) et l’Alabama (30.1%) suivent de près le “Magnolia state”, surnom donné au Mississippi.
Viennent ensuite l’Oklahoma, le Kentucky, les deux Caroline du Sud et du Nord, la Géorgie et le Texas. Essentiellement donc des états du sud, qui raffolent des aliments frits et gras, comme quoi la chaleur n’est pas propice à la fonte des graisses. Ces villes favorisent aussi un mode de vie sédentaire, avec un étalement urbain où les gens conduisent, confinés dans leurs voitures climatisées. J’ai pu le constater au Texas.
Les états où se trouvent le moins d’obèses sont le Maine, le New Hampshire, New York, le New Jersey, la California, le Nevada, l’Arizona et le Nouveau Mexique. Et les grands vainqueurs de la taille fine sont le Vermont, le Massachusetts, Rhode Island, le Connecticut, Utah et le Colorado, avec seulement 18% d’obèses. C’est toujours plus qu’en France, où environ 12% de la population est concernée.
jeudi, juillet 03, 2008
Où est le changement?
Sans s'avancer, on peut déja prédire que Barack Obama va marquer l'histoire politique américaine, par l'engouement massif qu'il a réussit à susciter au sein de la population américaine, traditionnellement apathique dans ce domaine. L'un des points forts de sa campagne, c'est sa pleine compréhension de l'outil web pour motiver, organiser et responsabiliser ses supporters. J'en donne un exemple ici, ou des rencontres ont été organisées à travers le pays pour "parler" d'Obama et "discuter" politique.
Mais Obama est-il vraiment le candidat "progressif" qu'on a décrit au début de la campagne ? Dans beaucoup de domaines, il a surpris par ses prises de position à droite : la peine de mort, l'accord d'immunité pour les entreprises de télécom qui pratiquent les écoutes téléphoniques, et, plus récemment, son engouement pour les groupes religieux qu'il souhaite associer au gouvernement.
Roger Simon, du journal Politico, analyse la démarche d'Obama comme celle d'un "candidat qui vise a la présidence", et non comme celle d'un "leader d'un mouvement."
Robert Erikson, que j'ai interviewé le 24 juin, m'a expliqué que le changement dont se vante Obama vient moins de sa capacité à séduire des électeurs qui, en temps normal, ne voteraient pas pour un démocrate (ou du moins pas de façon aussi massive), que dans le contenu réel de ses propositions, loin du "changement" annoncé.
mercredi, juillet 02, 2008
Bonne nouvelle du jour
La bonne nouvelle du jour: Starbucks s'apprête à fermer 600 de ses cafés aux Etats-Unis. L'entreprise se dit victime du ralentissement économique, qui pousse les consommateurs à sacrifier leur Mint Mocha Chip Frappuccino Blended Coffee et autres Pumpkin Spice Frappuccino Blended Crème.
Mais rassurons-nous, la multinationale opère toujours plus de 7 000 cafés sur le territoire américain et plus de ... 16 000 dans le monde.
Mais rassurons-nous, la multinationale opère toujours plus de 7 000 cafés sur le territoire américain et plus de ... 16 000 dans le monde.
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