mardi, juin 30, 2009

English is tricky

La langue anglaise n'est pas si simple qu'on aime à le dire, et plus particulièrement la prononciation de l'anglais. Le peu d'allemand et d'espagnol que je parle m'ont convaincu du fait que ces deux langues sont bien plus facile à lire et prononcer que l'anglais.

Exemple typique, le verbe "to gauge". On est tenté de dire "guaodge" à cause du "AU"... Et bien non, que nenni. To gauge - qui signifie, mesurer, déterminer, évaluer - se prononce "gaigde", le "AU" devient le son "AI". L'anglais fourmille de cas vicieux de ce genre.

Autre cas : le "H". Dans "hello", "humble" ou encore "heterogenous", le h est aspiré, comme dans 90% des cas en anglais. Mais il existe des exceptions, comme "honor", "honesty" ou encore le très usité "hour", où le h n'est jamais aspiré.

Un dernier pour la route : "aisle", où le "s" au milieu du mot est en fait un méchant parasite qu'il ne faut prononcer. Aisle veut dire couloir, comme côté fenêtre ou côté couloir dans un avion ou un train, ou le rayon d'un supermarché.

mercredi, juin 17, 2009

Une garçon plutôt qu'une fille


On connaissait la préférence affichée des Chinois et des Indiens pour des enfants de sexe masculin, conséquence en Chine de la politique de l’enfant unique et de la promesse de prospérité associée à l’idée d’avoir un garçon. Les statistiques démographiques américaines prouvent que la tradition se poursuit au sein de la communauté asiatique installée aux Etats-Unis, qui représente près de 14 millions de personnes. Un chercheur à l’université du Texas s’est plongé dans les statistiques du Census Bureau, et a trouvé que parmi les familles d’origine chinoise, indienne et coréenne, le ratio garçon-fille à la naissance était de 1,17 pour 1, alors que la moyenne américaine est de 1,05 garçon pour chaque naissance de petite fille.

Encore plus révélateur, le troisième enfant d’une famille chinoise a 1,5 plus de chance d’être un garçon si les deux premiers enfants sont des filles. Cela révèle une tendance nette : le recours à des méthodes de sélection du sexe de l’enfant, que ce soit par fécondation in vitro et sperm sorting ou encore l’IVG. Un sujet véritablement tabou au sein de cette communauté, explique le journaliste Sam Roberts, qui a enquêté sur le sujet.

Ces résultats ont de quoi surprendre, car les immigrants chinois ne sont pas soumis à la politique de l’enfant unique aux Etats-Unis, mais privilégient tout de même les garçons par rapport aux filles dans leur pays d’accueil. Question de tradition : “l’héritage se transmet par la lignée masculine et les familles comptent financièrement sur leur fils pour leur retraite”, explique la directrice du Asian American/Asian Research Institute de l’Université de la Ville de New York.

Les Asiatiques - et plus précisément les Chinois, Indiens et Coréens, mais pas les Japonais -ainsi que les personnes du Moyen-Orient préfèrent avoir des garçons, alors que la tendance générale privilégie les filles, remarque Norbert Gleicher, médecin au sein d’une clinique de fertilité à New York et Chicago, interrogé par le New York Times.

Des cliniques pratiquant “la sélection sexuelle” des bébés se sont développées, s’adressant explicitement aux communautés chinoises et indienne. Ces cliniques proposent la procédure du “sperm sorting”, où il est possible de distinguer les spermatozoïdes porteurs du chromosome X de ceux porteurs du chromosome Y, qui déterminent le sexe de l’oeuf une fois fécondé. Ces spermatozoïdes sont ensuite utilisés pour une fécondation in vitro. Onéreuse, cette pratique n’est pas à la portée de tous, et certaines mères ont recours à l’IVG pour ne pas accoucher d’une fille. La politique de l’enfant unique en Chine a causé la plus importante disparité entre les sexes : 120 garçons pour 100 filles.

jeudi, juin 11, 2009

A San Francisco, un tri sélectif encore plus sélectif


Vos pelures de pommes de terre jetées négligemment avec les boîtes de conserve dans la poubelle. Cela va vous coûter cher à San Francisco. La ville la plus agressive en matière de programmes écolo vient de voter la première loi du pays qui force ses habitants à séparer les détritus recyclables des détritus "compostables".

Il en coûtera de 100 à 1000 dollars d'amende à tout résident trouvé en flagrant délit de non triage de ses déchets. Les éboueurs seront chargés de vérifier si les restes de viandes du dîner de la veille ne sont pas mélangés avec emballages plastiques et autres déchets non recyclables. Auquel cas, le résident négligent est averti par simple note qu'il devrait changer ses habitudes. En cas de négligence répétée, la sanction financière tombe : de 100 dollars pour les particuliers et petites entreprises jusqu'à 1000 dollars pour les appartements et grandes entreprises.

Les critiques de Big Brother fusent déjà : "Je ne veux pas que le gouvernement fouine dans mes poubelles", s'est exclamé l'un des conseillers ayant voté contre la loi, Sean Eisbernd. "Les amendes ne seront appliquées que dans certains cas rares", a répondu le maire de la ville, qui veut d'abord faire "prendre conscience" aux gens du problème.

Les habitants de San Francisco disposeront donc de trois poubelles différentes : une bleue pour tous les déchets recyclables, une verte pour le compost et une noire pour le reste. Les partisans de la loi avancent que si la volonté est là, beaucoup de résidents se plaignent de l'absence de poubelles leur permettant de pratiquer le tri sélectif. En ligne de mire : les propriétaires d'immeubles qui ne mettent pas ces poubelles à la disposition de leurs locataires. C'est maintenant obligatoire.

Selon une étude locale, un tiers de ce qui atteri dans nos poubelles sont des déchets organiques et restes alimentaires. Avec 72%, San Francisco dispose déjà du taux de recyclage de ses poubelles le plus important du pays, alors que la moyenne nationale est de 32%, selon une étude de 2006. Le maire de la ville de l'ouest, Gavin Newsom, vise un taux de recyclage des déchets de 90%.

mardi, juin 09, 2009

Les noirs, cible de choix des prêts subprimes

Les soupçons étaient là, maintenant la preuve en est faite : les prêts “subprime” à taux d’intérêt élevé étaient proposés en fonction de critères raciaux. Une bataille légale met en lumière les pratiques douteuses de la banque américaine Wells Fargo dans certains quartiers noirs de Baltimore, où des centaines de propriétaires-en-devenir sont tombés dans la spirale infernale des emprunts impossibles à rembourser.

Beth Jacobson est une ancienne employée de la banque. Dans une interview au journal New York Times, elle explique que les noirs de la classe ouvrière étaient perçus comme une cible intéressante pour ce genre de prêts à risque, en raison de leur désir d’appartenir à la nouvelle classe des propriétaires. “Wells Fargo disposait d’une unité qui ciblait tout spécialement les églises noires, parce que la banque estimait que les prêtres avaient de l’influence et pouvaient convaincre leurs membres de souscrire à des prêts subprime”, révèle Beth Jacobson.

“Nous avons travaillé d’arrache-pied pour permettre aux emprunteurs africains-américains d’accéder à la propriété”, s’est défendu Wells Fargo par le biais d’un porte-parole. Mais cela fait gentiment sourire les autorités publiques de dizaines de villes et d’Etat à travers le pays, qui ont lancé des poursuites à l’égard des pratiques discriminatoires maintenant connues de la banque. Mais Wells Fargo pourrait bien être l’arbre qui cache la forêt, puisque d’autres banques sont soupçonnées de pratiques similaires, dont JP Morgan Chase ou Citigroup.

Selon une enquête menée dans la ville de New York par le New York Times, les foyers noirs américains gagnant en moyenne 68 000 dollars (49 000 euros) par an avait 5 fois plus de chance de détenir un prêt subprime que des foyers blancs de la même catégorie socio-professionnelle. Cette proportion s’élevait à 8 contre 1 pour les clients Wells Fargo.

Tony Paschal a travaillé dans le département prêts et emprunts de Wells Fargo de 1997 à 2007. Aujourd’hui, il raconte que la banque faisait référence aux prêts subprimes comme des “prêts ghettos”, où les clients issus des minorités étaient automatiquement considérés comme des “gens aux créances douteuses” qui “ne paient pas leurs factures”.

Concrètement, ces clients se voyaient proposer des prêts à des taux supérieurs aux prêts immobiliers “normaux”, où un emprunt de 165 000 dollars (120 000 euros) pouvait coûter jusqu’à 100 000 dollars (72 000 euros) de plus en intérêts à son souscripteur dans le cas d’un prêt subprime. Les clients étaient incités à souscrire à ce type de prêt, alors qu’ils auraient pu prétendre à des prêts normaux et plus facilement remboursable - mais moins rémunérateurs pour les banques.

Wells Fargo devra s’exprimer face à la justice dans le courant du mois sur cette affaire.

dimanche, juin 07, 2009

T'es plutôt harceleur ou ADHD...?

Un clin d'oeil aux social networks addicts - dont je suis, je le confesse.

"Les médias sociaux : faire s'exprimer le potentiel exceptionnel des inadaptés"

Facebook, MySpace et Twitter font s'exprimer nos penchants narcissiques, harceleurs ou ADHD, c'est-à-dire attention-deficit hyperactivity disorder, en français "trouble déficit de l'attention/hyperactivité". A méditer...
(cliquer sur l'image pour l'agrandir)

jeudi, juin 04, 2009

Les musulmans américains attendent “du concret” après le discours du Caire

Un petit reportage réalisé à Los Angeles les jours précédent le discours attendu de Barack Obama au Caire. J'ai tendu mon micro à quelques musulmans américains, une population d'environ 7 millions de personnes aux Etats-Unis, afin de savoir ce qu'ils attendent de l'initiative du nouveau président.