Chaque année, les Américains dépensent 41 millions de dollars pour leurs animaux à poils. Et ce chiffre augmente constamment d'une année sur l'autre, même en pleine période de récession. J'en ai fait le constat à Los Angeles, Mecque des pets s'il en est, où de nombreux spas pour chiens ont vu le jour. Reportage, entre deux soins de manucure et d'aromathérapie...pour chiens.
Journaliste multimédia installée aux Etats-Unis, je couvre l'actualité américaine au sens large pour Marianne, L'Humanité Dimanche, Lemonde.fr et quelques autres. Ce blog est le reflet de mes observations sur le terrain. I am a multimedia journalist based in the U.S. I cover the news for French outlets such as Marianne, L'Humanité Dimanche or Lemonde.fr among others. Here you will find my observations and pictures around my reporting.
vendredi, juillet 31, 2009
samedi, juillet 25, 2009
L'option payante est de plus en plus séduisante pour les grands sites d'information
Le débat sur le modèle économique des médias à l'ère numérique n'a pas fini de faire couler de l'encre. Depuis plusieurs années, les journaux s'interrogent sur la façon de rester profitables, voire de survivre dans certains cas. La grande question concerne les sites Internet, dont on se demande comment ils peuvent compléter les revenus en chute libre de l'imprimé. "Les yeux d'un lecteur en ligne représentent cent fois moins que ceux d'un lecteur du papier en termes de revenus", indiquait cette semaine Jane Hamsher, fondatrice du blog de gauche FireDogLake, à l'occasion d'une conférence à Los Angeles sur l'avenir des journaux. Difficile dans ces conditions d'imaginer comment les sites peuvent compenser le déclin du lectorat papier.
La plupart des journaux anglais et américains - et français, avec l'exception notable du Monde - ont adopté un modèle en ligne sans abonnement. Le site est complètement ouvert, que l'internaute soit abonné ou non au journal papier. Mais cet ère semble se fissurer, à en croire plusieurs déclarations de responsables de grands journaux de part et d'autre de l'Atlantique.
Cela a commencé par Rupert Murdoch. Le milliardaire à la tête de News Corp a annoncé en mai dernier qu'il rendrait les sites d'information de son empire médiatique payants "d'ici les douze prochains mois". News Corp a dans son escarcelle des titres aussi prestigieux que le Wall Street Journal, The Times ou encore Wired.
Puis c'est au tour du Financial Times. Dans une interview au Guardian, le rédacteur en chef du quotidien économique croit savoir que "presque tous les sites d'information deviendront payants d'ici un an". Ce serait un changement radical de stratégie, tant nous - les lecteurs - sommes habitués à avoir accès à tous nos sites préférés sans avoir à payer, si ce n'est tolérer quelques bannières publicitaires plus ou moins intrusives.
Lionel Barber, le rédacteur en chef du FT, souligne que le journal a mis en place une stratégie hybride qui commence à faire ses preuves : donner librement accès à un nombre limité d'articles du journal en ligne avant de demander au lecteur de s'abonner. Le FT.com compte à ce jour 110 000 abonnés.
Enfin, le New York Times s'y met. Le site d'information sans aucun doute le plus réussi et le plus abouti du web penche également pour un modèle payant d'ici le mois d'août à en croire un article du Financial Times, qui cite des "sources proches" du journal américain. Il y aurait deux tarifs, l'un pour les abonnés au site uniquement, et l'autre pour ceux qui sont déjà abonnés au journal papier. Les lecteurs intéressés par le site paieraient 5 dollars par mois - 60 dollars par an, ceux qui paient déjà un abonnement au quotidien papier devraient débourser la moitié de cette somme : 2,5 dollars par mois soit 30 dollars par an, pour accéder au site. Un site qui propose désormais bien plus que les simples articles du journal : vidéos, portfolio sonores, dossiers interactifs, blogs, discussions avec les lecteurs...etc.
Ce retour en arrière est particulièrement intéressant venant du Times car le journal avait déjà expérimenté le modèle de l'abonnement en ligne, avant de se rétracter. C'était en 2007, et malgré ses 200 000 abonnés, le site n'était pas parvenu à amortir ses coûts. Le New York Times explore toutefois d'autres options, comme le recours à des fondations privées comme mode de financement à l'image de la radio publique nationale NPR. Craig Whitney, assistant éditorial, a confié à Poynter.org que si les rédacteurs en chef du Times "ne sont pas encore parvenus à une conclusion" sur cette option, elle reste "concevable". Le tout est de veiller à garder son indépendance éditoriale, lorsqu'une fondation de l'industrie pharmaceutique comme Merck Foundation ou celle de Bill Gates fait don de plusieurs dizaines de milliers de dollars au journal.
Au final, le site du Monde, autrefois pointé du doigt par ses pairs pour son intransigeance à garder un modèle abonnés alors que le tout gratuit était en vogue, sort du débat la tête haute.
Il reste cependant de nombreux défenseurs de l'accès gratuit aux sites d'informations, comme John Gruber du blog Daring Fireball. Pour lui, la publicité est le moyen de payer pour l'information en ligne, mais d'abord et avant tout, il faut revoir le fonctionnement même des rédactions de journaux. "Dans les médias "old school", le personnel éditorial ne représente qu'une fraction de l'ensemble des employés, (...) or au lieu de se poser la question "Comment pouvons-nous continuer à publier une information de qualité et à faire des reportages?", ces médias se demandent "Comment pouvons-nous continuer à gagner suffisamment d'argent pour payer nos différents départements ?" En résumé, John Gruber pense qu'il faut tailler dans la masse du personnel exécutif et administratif des grands médias, afin de limiter les coûts de fonctionnement, et de ne garder que les journalistes...
Le débat sur le modèle économique de la presse en ligne est loin d'être clos.
La plupart des journaux anglais et américains - et français, avec l'exception notable du Monde - ont adopté un modèle en ligne sans abonnement. Le site est complètement ouvert, que l'internaute soit abonné ou non au journal papier. Mais cet ère semble se fissurer, à en croire plusieurs déclarations de responsables de grands journaux de part et d'autre de l'Atlantique.
Cela a commencé par Rupert Murdoch. Le milliardaire à la tête de News Corp a annoncé en mai dernier qu'il rendrait les sites d'information de son empire médiatique payants "d'ici les douze prochains mois". News Corp a dans son escarcelle des titres aussi prestigieux que le Wall Street Journal, The Times ou encore Wired.
Puis c'est au tour du Financial Times. Dans une interview au Guardian, le rédacteur en chef du quotidien économique croit savoir que "presque tous les sites d'information deviendront payants d'ici un an". Ce serait un changement radical de stratégie, tant nous - les lecteurs - sommes habitués à avoir accès à tous nos sites préférés sans avoir à payer, si ce n'est tolérer quelques bannières publicitaires plus ou moins intrusives.
Lionel Barber, le rédacteur en chef du FT, souligne que le journal a mis en place une stratégie hybride qui commence à faire ses preuves : donner librement accès à un nombre limité d'articles du journal en ligne avant de demander au lecteur de s'abonner. Le FT.com compte à ce jour 110 000 abonnés.
Enfin, le New York Times s'y met. Le site d'information sans aucun doute le plus réussi et le plus abouti du web penche également pour un modèle payant d'ici le mois d'août à en croire un article du Financial Times, qui cite des "sources proches" du journal américain. Il y aurait deux tarifs, l'un pour les abonnés au site uniquement, et l'autre pour ceux qui sont déjà abonnés au journal papier. Les lecteurs intéressés par le site paieraient 5 dollars par mois - 60 dollars par an, ceux qui paient déjà un abonnement au quotidien papier devraient débourser la moitié de cette somme : 2,5 dollars par mois soit 30 dollars par an, pour accéder au site. Un site qui propose désormais bien plus que les simples articles du journal : vidéos, portfolio sonores, dossiers interactifs, blogs, discussions avec les lecteurs...etc.
Ce retour en arrière est particulièrement intéressant venant du Times car le journal avait déjà expérimenté le modèle de l'abonnement en ligne, avant de se rétracter. C'était en 2007, et malgré ses 200 000 abonnés, le site n'était pas parvenu à amortir ses coûts. Le New York Times explore toutefois d'autres options, comme le recours à des fondations privées comme mode de financement à l'image de la radio publique nationale NPR. Craig Whitney, assistant éditorial, a confié à Poynter.org que si les rédacteurs en chef du Times "ne sont pas encore parvenus à une conclusion" sur cette option, elle reste "concevable". Le tout est de veiller à garder son indépendance éditoriale, lorsqu'une fondation de l'industrie pharmaceutique comme Merck Foundation ou celle de Bill Gates fait don de plusieurs dizaines de milliers de dollars au journal.
Au final, le site du Monde, autrefois pointé du doigt par ses pairs pour son intransigeance à garder un modèle abonnés alors que le tout gratuit était en vogue, sort du débat la tête haute.
Il reste cependant de nombreux défenseurs de l'accès gratuit aux sites d'informations, comme John Gruber du blog Daring Fireball. Pour lui, la publicité est le moyen de payer pour l'information en ligne, mais d'abord et avant tout, il faut revoir le fonctionnement même des rédactions de journaux. "Dans les médias "old school", le personnel éditorial ne représente qu'une fraction de l'ensemble des employés, (...) or au lieu de se poser la question "Comment pouvons-nous continuer à publier une information de qualité et à faire des reportages?", ces médias se demandent "Comment pouvons-nous continuer à gagner suffisamment d'argent pour payer nos différents départements ?" En résumé, John Gruber pense qu'il faut tailler dans la masse du personnel exécutif et administratif des grands médias, afin de limiter les coûts de fonctionnement, et de ne garder que les journalistes...
Le débat sur le modèle économique de la presse en ligne est loin d'être clos.
jeudi, juillet 23, 2009
PTSD, séquelle des soldats américains
Mathieu Grandjean est un photographe français installé à Los Angeles depuis quelques années. Son sujet de prédilection : les mots et maux des anciens combattants - ou "veterans" - dans une Amérique dont on a presque oubliée qu'elle était en guerre. Dans ce portfolio sonore, il esquisse les ravages du syndrome de stress post-traumatique, ou PTSD en anglais, dont souffrent les soldats de retour de guerre. Ryan Kahlor, 25 ans, raconte.
D'autres travaux de Mathieu, ici.
Still Need to figth Project from Mathieu Grandjean on Vimeo.
D'autres travaux de Mathieu, ici.
vendredi, juillet 17, 2009
La polémique Orelsan aux Etats-Unis
Suite à la polémique autour de la chanson "Sale Pute" du rappeur Orelsan, je suis allée creuser la question d'un point de vue américain. Pour rappel, Orelsan est un chanteur français qui a été déprogrammé aux Francofolies de La Rochelle à cause de sa chanson ultra violente "Sale Pute", qui parle en gros de quelqu'un qui a surpris sa copine en train de le tromper et qui commence à l'insulter et à la menacer de la frapper voire pire (voir paroles).
Cela a posé le dilemme en France de la censure. Déprogrammer le rappeur est-il une atteinte à la liberté d'expression? Au-delà des querelles politiciennes qui ont eu lieu autour de cette affaire, je me suis demandée comment la question aurait été abordée ici.
Tout comme il existe un système de notation (ratings) pour les films allant de G - pour general audience - à NC-17 - interdits aux moins de 17 ans, un système similaire existe pour la musique.
Ce système ne comporte qu'un type de classification, "parental advisory", apposé sur les CD dont les paroles sont "explicites", "profanes", "violentes", ou "sexuelles". Ce logo a été mis en place en 1985 à l'initiative d'un groupe de femmes menées par Tipper Gore, la femme d'Al Gore. Ce groupe a d'ailleurs été surnommé les "Washington wives" car toutes étaient des femmes de politiciens.
L'initiative a fait beaucoup de bruit à l'époque et est considérée, toujours aujourd'hui, comme une forme de censure (Frank Zappa a fait campagne contre la mesure en 85, alors que son titre G-Spot tornado était visé). Les albums comportant le logo sont en effet refusés par certains distributeurs, comme Wal Mart aux Etats-Unis.
Serait-ce une façon de lutter contre des artistes ou chansons violentes en France?
Cela est peu probable car le logo "parental advisory" n'est pas obligatoire aux Etats-Unis et donc facilement contournable. J'apprends sur Wikipédia que la classification existe en France, mais rarement utilisée, ou alors à titre humoristique (comme par les Fatal Bazooka, groupe de rap parodique de Michaël Young).
Pour atténuer le buzz autour de sa chanson, le rappeur Orelsan s'en est expliqué lors d'une interview. N'empêche, je ne sais pas si c'est mon instinct de femme qui parle, mais je suis d'accord avec Ségolène Royal sur ce coup-là. Les paroles de cette chanson sont abjectes.
Cela a posé le dilemme en France de la censure. Déprogrammer le rappeur est-il une atteinte à la liberté d'expression? Au-delà des querelles politiciennes qui ont eu lieu autour de cette affaire, je me suis demandée comment la question aurait été abordée ici.
Tout comme il existe un système de notation (ratings) pour les films allant de G - pour general audience - à NC-17 - interdits aux moins de 17 ans, un système similaire existe pour la musique.
Ce système ne comporte qu'un type de classification, "parental advisory", apposé sur les CD dont les paroles sont "explicites", "profanes", "violentes", ou "sexuelles". Ce logo a été mis en place en 1985 à l'initiative d'un groupe de femmes menées par Tipper Gore, la femme d'Al Gore. Ce groupe a d'ailleurs été surnommé les "Washington wives" car toutes étaient des femmes de politiciens.
L'initiative a fait beaucoup de bruit à l'époque et est considérée, toujours aujourd'hui, comme une forme de censure (Frank Zappa a fait campagne contre la mesure en 85, alors que son titre G-Spot tornado était visé). Les albums comportant le logo sont en effet refusés par certains distributeurs, comme Wal Mart aux Etats-Unis.
Serait-ce une façon de lutter contre des artistes ou chansons violentes en France?
Cela est peu probable car le logo "parental advisory" n'est pas obligatoire aux Etats-Unis et donc facilement contournable. J'apprends sur Wikipédia que la classification existe en France, mais rarement utilisée, ou alors à titre humoristique (comme par les Fatal Bazooka, groupe de rap parodique de Michaël Young).
Pour atténuer le buzz autour de sa chanson, le rappeur Orelsan s'en est expliqué lors d'une interview. N'empêche, je ne sais pas si c'est mon instinct de femme qui parle, mais je suis d'accord avec Ségolène Royal sur ce coup-là. Les paroles de cette chanson sont abjectes.
mercredi, juillet 08, 2009
Incendie au Getty
Gueule de bois
Pour ceux qui n'en sont pas encore au stade de l'overdose-Jackson, voici quelques informations en vrac après la grande messe de mardi au Staples Center de Los Angeles.
CNN a annoncé que le corps de Michael Jackson - trimballé de part en part - allait finalement reposer dans le ranch de Neverland. Un débat divisait la famille, entre la mère, très pieuse, qui souhaitait des funérailles simples, "pas un cirque". Les frères et le père, quant à eux, estimaient que le ranch de Neverland était l'endroit idéal.
Les fans aussi sont de cet avis, car cela va leur permettre de se rendre en pélerinage pour saluer leur idole dans le célèbre ranch. Cette décision était controversée car selon la loi californienne, il n'est pas possible d'être enterré dans une propriété privée, uniquement dans un cimetière. Les successeurs de Michael Jackson gardent évidemment à l'esprit l'opportunité économique d'une telle décision : le ranch de Neverland pourra rapidement devenir une vache à lait - équivalent de Graceland pour Elvis Presley - pour renflouer les caisses de la star au train de vie un peu trop ostentatoire.
Deuxième polémique ici à Los Angeles : qui va payer la facture du show de mardi? La ville avait timidement essayé d'appeler des donateurs privés à l'aide, mais manifestement, l'addition restera à sa charge. Los Angeles est déjà lourdement endettée : 530 millions de dollars (381 millions d'euros). Le porte-parole de la ville fait appel aux fans pour alléger la facture de la cérémonie estimée entre 1,5 et 4 millions de dollars.
Plus anecdotique mais révélateur, une scène de la comédie Brüno où le comédien interviewe La Toya Jackson, soeur aînée de Michael, a été retirée in extremis. Le film, qui sort en salles le 10 juillet prochain, montrait La Toya quelque peu ridiculisée, alors que Brüno lui demande de s'asseoir sur le dos d'hommes à quatre pattes et de manger des sushis...
CNN a annoncé que le corps de Michael Jackson - trimballé de part en part - allait finalement reposer dans le ranch de Neverland. Un débat divisait la famille, entre la mère, très pieuse, qui souhaitait des funérailles simples, "pas un cirque". Les frères et le père, quant à eux, estimaient que le ranch de Neverland était l'endroit idéal.
Les fans aussi sont de cet avis, car cela va leur permettre de se rendre en pélerinage pour saluer leur idole dans le célèbre ranch. Cette décision était controversée car selon la loi californienne, il n'est pas possible d'être enterré dans une propriété privée, uniquement dans un cimetière. Les successeurs de Michael Jackson gardent évidemment à l'esprit l'opportunité économique d'une telle décision : le ranch de Neverland pourra rapidement devenir une vache à lait - équivalent de Graceland pour Elvis Presley - pour renflouer les caisses de la star au train de vie un peu trop ostentatoire.
Deuxième polémique ici à Los Angeles : qui va payer la facture du show de mardi? La ville avait timidement essayé d'appeler des donateurs privés à l'aide, mais manifestement, l'addition restera à sa charge. Los Angeles est déjà lourdement endettée : 530 millions de dollars (381 millions d'euros). Le porte-parole de la ville fait appel aux fans pour alléger la facture de la cérémonie estimée entre 1,5 et 4 millions de dollars.
Plus anecdotique mais révélateur, une scène de la comédie Brüno où le comédien interviewe La Toya Jackson, soeur aînée de Michael, a été retirée in extremis. Le film, qui sort en salles le 10 juillet prochain, montrait La Toya quelque peu ridiculisée, alors que Brüno lui demande de s'asseoir sur le dos d'hommes à quatre pattes et de manger des sushis...
lundi, juillet 06, 2009
Les funérailles n'auront pas lieu à Neverland
Marine Lucas, 21 ans, se recueille à la maison familiale des Jackson à Encino, un quartier de Los Angeles.
C'était la grande question : est-ce que la dépouille de Michael Jackson sera exposée lors de la cérémonie de mardi au Staple Center? Marine Lucas, une des fans françaises qui a fait le trajet depuis Paris pour voir sa star préférée m'a même confiée que si on ne pouvait pas voir sa dépouille, ça serait déjà moins intéressant : "Je regrette moins de ne pas avoir obtenu de ticket pour la cérémonie, même si je suis quand même très déçue de ne pas y être!"
Les organisateurs viennent de filtrer l'information selon laquelle des funérailles privées auront lieu deux heures avant la cérémonie publique au Staple Center. Michael Jackson sera enterré au cimetière de Forest Lawn (photo), un bel endroit sur les hauteurs d'Hollywood, où le King of pop reposera en paix avec d'autres stars, comme les frères Disney notamment.
Qu'on se rassure, Mariah Carey nous interprètera "I'll be there", le hit des Jackson Five en 1970.
Les tickets pour la cérémonie dépassent les $1000 sur eBay
Plus d'un million de personnes se sont inscrites sur le site du Staples Center pour tenter d'obtenir un ticket pour assister à la commémoration en l'honneur de Michael Jackson mardi. A peine 1% des fans ont le sourire aujourd'hui, puisque l'endroit ne peut accueillir que 11 500 personnes. Les tickets ont été sélectionnés au hasard par les organisateurs. Cela n'a apparemment pas découragé plusieurs milliers d'Anglais venus rendre hommage - ticket ou pas - à leur idole. La compagnie aérienne British Airways rapporte que ses vols en provenance de Grande-Bretagne sont pleins jusqu'à mardi.
On en sait par ailleurs un tout petit peu plus sur la cérémonie de mardi - les informations filtrent au compte goutte. Mariah Carey devrait interpréter l'un des hits des Jackson Five sur scène. On entend aussi dire que l'ex-femme de Michael Jackson et mère de deux de ses enfants, Debbie Rowe, sera présente.
Update : les tickets - distribués gratuitement - sont déjà en vente sur les sites d'enchères en ligne. Un revendeur ne demande pas moins de 20 000 dollars sur eBay. Beaucoup de tickets sont néanmoins à la vente sous la barre des 1000 dollars. Un tel scénario était prévible puisque chaque "heureux gagnant" se voit délivrer deux tickets, un pour lui et l'autre qu'il peut donner à qui il veut. "Théoriquement, le second ticket peut être vendu", a reconnu, dépité, le porte parole du Staple Center Michael Roth.
Crédits photo : Monica Almeida/New York Times
samedi, juillet 04, 2009
Les fans étrangers écartés de la cérémonie d'adieu de Michael Jackson à Los Angeles
Les organisateurs ont été fermes lors de la conférence de presse vendredi : les personnes qui ne seront pas munies de tickets ne seront pas autorisées à être même aux alentours du Staples Center, selon le chef de la police de Los Angeles Earl Paysinger.
Un coup dur pour les dizaines de milliers de fans venus rendre hommage à leur idole. Seuls 11 000 tickets seront - gratuitement - distribués "prioritairement à la famille et aux fans de Michael", a déclaré le porte-parole des Jackson Ken Sunshine.
Le site sur lequel les fans peuvent réserver leur ticket à été engorgé dans les minutes qui ont suivi l'annonce au public. Selon des représentants, le site a été visité plus de 500 millions de fois en deux heures.
Marine Lucas est une fan de la première heure et a décidé de faire le trajet depuis Paris pour venir dire adieu à son chanteur préféré. Quand elle a appris que les tickets ne seraient délivrés qu'aux fans de citoyenneté américaine, elle a fondu en larme : "c'est complètement injuste et révoltant. Il y a des tas de fans qui viennent de l'étranger!"
Le nombre relativement restreint de tickets va inciter à la spéculation, estiment de nombreux fans et journalistes présents à la conférence. "C'est sûr que certains vont en profiter et vendre les tickets à plusieurs centaines de dollars, peut-être plus", se désole Marine, "et je ne pourrai pas payer une telle somme. J'aurais fait tout ce chemin pour rien!"
Un coup dur pour les dizaines de milliers de fans venus rendre hommage à leur idole. Seuls 11 000 tickets seront - gratuitement - distribués "prioritairement à la famille et aux fans de Michael", a déclaré le porte-parole des Jackson Ken Sunshine.
Le chef de la police de Los Angeles Earl Paysinger, lors de la conférence de presse vendredi 3 juillet.
Le site sur lequel les fans peuvent réserver leur ticket à été engorgé dans les minutes qui ont suivi l'annonce au public. Selon des représentants, le site a été visité plus de 500 millions de fois en deux heures.
Marine Lucas est une fan de la première heure et a décidé de faire le trajet depuis Paris pour venir dire adieu à son chanteur préféré. Quand elle a appris que les tickets ne seraient délivrés qu'aux fans de citoyenneté américaine, elle a fondu en larme : "c'est complètement injuste et révoltant. Il y a des tas de fans qui viennent de l'étranger!"
Le nombre relativement restreint de tickets va inciter à la spéculation, estiment de nombreux fans et journalistes présents à la conférence. "C'est sûr que certains vont en profiter et vendre les tickets à plusieurs centaines de dollars, peut-être plus", se désole Marine, "et je ne pourrai pas payer une telle somme. J'aurais fait tout ce chemin pour rien!"
Crédits photos : Cécile Grégoriades
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