vendredi, avril 23, 2010

Sebastian Copeland: pour l’amour des pôles

Suite de ma série de portraits de Français à Los Angeles. Cette fois, Sebastian Copeland, qui est davantage francophone que Français, mais qui a une vie trépidante d'explorateur des temps modernes.


-40°, banquise à perte de vue, vents violents. Sebastian Copeland est dans son élément. Le coeur de cet aventurier explorateur ne bat que pour la beauté des pôles. A priori, Sebastian Copeland a peu de points en commun avec la France : un anglais parfait avec une pointe d’accent british, une maison à Los Angeles… « J’ai un coeur britannique, un sang français et un esprit américain », explique-t-il, dans l’ordre, dans un français quasi-parfait.

Ce baroudeur des temps modernes a un profil atypique. Issu d’une prestigieuse lignée de musiciens français du côté de son père, Sebastian Copeland a préféré renoncer au lourd héritage du nom paternel – son père est le chef d’orchestre Jean-Claude Casadesus – en adoptant celui de sa mère anglaise. Ses parents divorcent lorsqu’il est encore enfant, et il grandit au nord de la Manche. C’est à cet âge crucial qu’il part à la découverte du monde notamment avec son grand-père maternel qui l’emmène en safari en Afrique du Sud. « C’est là que j’ai pris mes premières photos », se souvient-il.

Une jeunesse dorée qui se poursuit à New York, lorsque le jeune Sebastian suit les cours du très mondain lycée français avant de poursuivre ses études supérieures à l’Université UCLA de Los Angeles. Il s’essaie rapidement à la batterie, sans succès, et se lance pour de vrai dans la photographie en passant d’abord par la pub et s’immerge avec facilité dans le monde glamour et paillettes hollywoodien, d’autant plus que son cousin n’est autre qu’Orlando Bloom, alias Legolas dans Le Seigneur des Anneaux.

Suite du portrait par ici.

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