dimanche, janvier 28, 2007

Mazunte, Mexico

Launch slideshow.

Québec libre (2)

Pour revenir sur le commentaire d’Arslan sur l’indépendance du Québec dans mon dernier post, voici une petite mise au point.

En 1995 a lieu un referendum sur la souveraineté du Québec. La proposition souverainiste est rejetée à 50,6%. Cette question a été mise entre parenthèses pour la décennie suivante, jusqu’à la motion de novembre dernier, déposée par le Premier ministre canadien Stephen Harper.

Cette motion vise à reconnaître « que les Québécois forment une nation au sein d'un Canada uni ». Bien que cette notion n'a aucune valeur juridique, elle fût acceptée par 266 voix contre 16. suite à l’adoption de cette motion, un sondage révèle que près des trois quart des Canadiens rejettent la notion selon laquelle les Québécois forment une nation. Ce qui n’est pas l’avis des Québécois eux-mêmes, qui l’approuvent à plus de 70%.

Même si l’on peut remettre en question les chiffres en tant que tels, l’idée est là : Les Québécois revendiquent leur spécificité en tant que nation au sein du Canada.

Néanmoins, différents sondages (notamment un sondage SOM-Le Soleil pour Radio Canada) prouvent que les Québécois préfèrent obtenir la reconnaissance du caractère unique de leur « nation » qu’une véritable souveraineté.

Les informations proviennent des sites Wikipédia, Radio Canada, des différents partis ou blogs souverainistes et indépendantistes du Québec.

vendredi, janvier 26, 2007

Vive le Quebec libre!


Reaction a la declaration de Segolene Royale sur l independance du Quebec suite au post de Julien, expat au Canada, sur son blog. Apparemment, elle aurait declare en substance que "la souverainete et la liberte du Quebec sont des valeurs que nous partageons".
Cela a provoque un tolle parmi la classe dirigeante canadienne. Mais pas seulement.
Au dela de la tradidtion gaulienne, c est tout simplement de l ingerence dans les affaires interieures d un pays.


Toutefois, j ai eu droit a un autre son de cloche hier, en discutant avec des touristes Quebecois rencontres au cours de mes aventures mexicaines. Un homme d age mur m´a repondu qu´au contraire c´etait une tres bonne chose que Segolene ait fait une telle declaration.
Non pas parce que c´est elle, mais parce que cela donne du credit et un poids aux revendications independistes quebecoises. Un poids d´envergure internationale.


Par ailleurs, ce Quebecois me disait que la moitie de la population etait en faveur de l´independance. Et que des etudes prouvent que celle-ci est economiquement viable. Il a neanmoins admis que le sujet etait tellement controverse qu´il etait possible de trouver des etudes prouvant le contraire...


*Ceci est le drapeau quebecois

mercredi, janvier 24, 2007

Mazunte

Voici a peu pres ou nous nous trouvons, de passage pour quelques jours dans un paradis perdu: Mazunte. L''image ci dessous a été dérobée sur la Toile faute de compatibilité de mon appareil photo avec les ordinateurs du cybercafé.

On est sous les Tropiques, les journées sont chaudes et les nuits avoisinnent les 25 degrés. Suite a l´interdiction de la peche a la tortue, sur laquelle Mazunte basait son economie, le petit village pittoresque parie aujourd´hui sur ses magnifiques plages et sa faune abondante.

Les années 80 et 90 ont vu le développement d´un tourisme ´hippie´ sur ses plages dorées et sa mentalité peu regardante des substances qui s´y vendent.

Plus d´infos dans quelques jours.

lundi, janvier 22, 2007

Des chapeaux de cow boys aux cactus mexicains

Relier le Mexique aux Etats-Unis au meilleur prix ? Les options qui s’offrent au voyageur soucieux de son budget son maigres : le bus ou l’avion.

Il faut compter près de 24 heures pour relier par bus la capitale du Texas, Austin, à celle du Mexique, si le passage en douane se déroule dans les normes, c’est-à-dire pas plus de trente minutes pour un bus complet. Voyager en bus vers le Mexique, c’est déjà y être. 99 pour cent des personnes dans le bus sont mexicaines. Les autres sont des étudiants routards, des backpackers, des voyageurs en sac-à-dos. 24 heures de trajet en bus, c’est long. Mais il est vain d’espérer passer le temps en dormant. Surtout lorsque le bus est sous ou sur-climatisé. Et surtout lorsque, une fois la frontière passée, le conducteur prend ses aises sur les routes sinueuses mexicaines, au milieu d’un trafic anarchique.

Monétairement, il faut compter environ 1500 Pesos, soit 150 US dollars pour effectuer un tel trajet. C’est relativement cher, comparé à un vol aller-simple en basse saison. Mais qui prend l’avion en basse saison ? En période de vacances scolaires, les prix grimpent jusqu'à quatre fois ce tarif. Et la, on s’offre un peu d’aventure à un prix abordable.

L’avion est la seconde option. C’est celle que nous avons choisie cette fois, mon petit-ami Paco et moi. L’avion est une option intéressante, surtout lorsqu’on a des Miles, des points de fidélité que l’on obtient en prenant l’avion régulièrement. Paco en ayant un paquet, nous avons pu voyager sans pratiquement rien débourser, que les taxes d’aéroport. Il nous fallait juste prendre l’avion de 7 heures du matin a Austin vers Dallas - à l’opposé de notre destination finale, et prendre un vol quatre heures plus tard pour Mexico, pour cause d’avis de tempête de neige sur l’aéroport.

L’aéroport de Dallas, alias The Dallas Fort Worth International Airport, est une curiosité américaine en tant que tel. D’une superficie égalant celle de Manhattan, il incarne la puissance, le consumérisme et la folie des grandeurs des Etats-Unis. C’est un gigantesque hub en forme de huit, ou les navettes sans conducteur desservent les aérogares toutes les deux minutes. Au sein des gigantesques halls, les boutiques s’alignent à perte de vue. Les étalages regorgent des curiosités locales : stylos, casquettes, T-shirts, cravates voire jeux d’échecs a l’effigie des Longhorns, l’équipe de football texane.

A côté des boutiques, les chaînes de restauration laissent échapper une odeur de friture salée ou sucrée. Les restaurants fast-food semblent être la majeure source de profit au sein de l’infinie galerie commerciale. Le voyageur pressé peut ainsi choisir entre les onze différents points de vente Starbucks, afin de régénérer ses neurones en caféine, paré pour le prochain vol.

Quatre se sont écoulées. Nous pouvons enfin nous échapper de Dallas, direction le soleil, les sombreros, les tacos, la salsa verde et les mots qui coulent comme des perles : izquierda, derecha, preciosa…

samedi, janvier 13, 2007

à Austin

On s'est pris une bonne pluie hier soir en revenant du cinéma avec Paco. Nous sommes allés voir Pan's Labyrinth (Le Labyrinthe de Pan), un film hispano-mexicain sur l'après seconde guerre mondiale en Espagne, pendant la dictature franquiste. La violence de l'histoire (avec un grand H) a été contrebalancée dans le film par un traitement sur le mode du conte de fées. Effusion d'effets spéciaux et d'émotions quelque peu forcées à certains moments. L'Histoire est dure et ce film nous la fait avaler à la grosse cuillère.

Nous voici donc sur 6th street, la rue festive d'Austin. Très animée, comme à son habitude. Nous passions par là en vélo, en rentrant sur l'Eastside.

C'est un sentiment assez étrange que de retourner ici, à Austin, où j'ai passé un an. Sentiment étrange et plaisant. Austin est une ville en fait plus grande et plus agréable que je me l'étais imaginé, au cours des cinq mois que j'ai passé en France. J'ai l'impression de vouloir m'en imprégner (to suck it all, en anglais) d'autant plus que je repars en France dans peu.

Je ne suis plus étudiante, je n'ai plus mon appart' et mon indépendance. Je ne suis pas à Austin pour les mêmes raisons qu'il y a un an. Cette perspective change également ma perception de l'endroit. Que je connais, découvre et redécouvre...

lundi, janvier 08, 2007

Blogueuse Année

Pleins de bonnes choses pour 2007 aux blogueurs et à tous les autres qui ne s'y sont pas encore mis (au blog ;-)

Je ne peux résister à l'envie de vous conseiller ce site d'un designer web professionnel polonais au nom imprononçable qui s'est lancé en photo, avec pas mal de succès. Le site, tout en flash, a été récompensé et vaut le détour en lui-même.

dimanche, janvier 07, 2007

Sur le départ...

Mon départ vers Austin est dans deux jours, et j’éprouve un sentiment de déjà vu. Après y avoir passé un an sans retour pour ensuite rentrer quatre mois en France. Quatre mois pendant lesquels j’ai remis les pieds sur la terre ferme de mon pays, quatre mois où j’ai revu beaucoup de monde et comme vidé ma tête de mes conceptions antérieures. Comme si je savais mieux ce que je voulais. Ce que je souhaitais. Se connaître mieux et agir en adéquation avec ce savoir, n’est-ce pas en définitif ce vers quoi chaque individu tend ?

Je ne prends pas ce retour aux Americas (car anglophone et hispanique) à la légère, car ce qui m’y amène n’a rien à voir avec la jeune insouciante étudiante que j’étais quand j’y suis allée pour la première fois, à l’été 2005. J’y vais pour voir et explorer ce qui se trouve à l’intérieur de moi. Un voyage lointain pour une expérience immanente.

Love & Career, tels sont les deux thèmes à priori peu compatibles qui vont occuper mon esprit et mon temps au cours de ces trente prochains jours.

En vous tenant toujours au courant par ce medium auquel je commence à être sacrément accro et c’est empirique : plus on reste éloigné de son langage, ie, de son monde intelligible, plus on a besoin de s’exprimer. Maintenir son cerveau de 23 ans confiné dans l’univers intellectuel de celui de quelqu’un de 13 a de quoi frustrer ! Tout ça pour dire que je vous keep updated...

jeudi, janvier 04, 2007

Back to the States


L'intitulé de ce blog va enfin être d'actualité puisqu'après quelques quatre mois en France, je repars faire trempette de l'autre côté de l'Atlantique. Retour aux Etats-Unis, dans les rues froides et sèches d'Austin, ses gratte-ciels, ses Hummers, ses étudiants branchouilles, et ses cafés-bars illuminés la nuit.
J'y serais pour un mois chez mon petit-ami Paco, dans l'East-side d'Austin, pour les connoisseurs.
Je réouvrerai donc ce blog avec des posts sur mon nouveau périple chez les Texans et peut être plus bas, pour un mois.

Le sud de la France par Frederic


Joli photoblog de Frédéric Hiard, un jeune photographe d'Antibes.

à découvrir à cette adresse: www.photojunkie.fr