lundi, novembre 14, 2005

money, money, money $$$


Le systeme educatif
vaste sujet, vaste debat.
J'en discutais avec un ami qui vient de Slovenie et passe une annee a Austin pour faire de la recherche en science (de la physique je crois). Nous comparions nos systemes respectifs. Chez lui, les aides pleuvent, si bien qu'un etudiant jusqu'en licence ne paie pas un euro de frais de scolarite. Ensuite c'est une autre affaire pour le diplome de master... En France, les frais d'universite pour un etudiant jusqu'en licence s'elevent a moins de 300 euros a peu de choses pres. Pour un etudiant undergraduate (=deug/licence) aux US, le montant est variable. disons qu'a l'Universite du Texas (UT), reputee l'une des moins chere des States, il faut debourser entre $ 3,000 et $3,500 par semestre (je ne parle pas de certains departements tels The University of Texas School of Law, The Lyndon B. Johnson School of Public Affairs ou, pire encore, The McCombs Business School dont je ne connais pas les frais d'inscription mais ce que je sais c'est que c'est plus cher). Petite precision, les frais indiques ne concernent que les etudiants Texans, lucky privilegies. Comptez 3 fois plus si vous venez d'un autre etat...
Est-ce justifie de payer aussi cher? Beaucoup d'etudiants travaillent au sein de l'universite comme "teacher assistant" ( ce qui consiste en gros a corriger les copies, aider le prof pendant les cours, effectuer les taches chiantes de gestion des mails d'eleves, faire photocop, effacer le tableau, bref faciliter le boulot autant que possible). Ainsi, ce genre de boulot leur permet de couvrir les frais de scolarite puisque la fac les remboursent d'environ 2/3 et leur verse un salaire. Mais les autres?
Les etudiants endettes sont extremement nombreux, meme si je ne peux pas sortir de chiffres, je discutais avec quelqu'un dont le colocataire de niveau doctorat vit a $-40,000. Il emprunte chaque annee et reporte a plus tard le remboursement. Spirale infernale puisque forcement les agio augmentent avec l'endettement.
Paradoxe du "reve americain" : tout est possible, tout est accessible, on peut paraitre millionnaire et s'offrir des 4/4 ou des semestres a UT... Oui mais le backlash (le retour de baton) peut etre rude.

1 commentaire:

Renaud Delaplace a dit…

UT me paraît effectivement faire partie des moins chères, comparée à ce que j'ai connu et aux fees dont j'ai pu entendre parler.