lundi, janvier 22, 2007

Des chapeaux de cow boys aux cactus mexicains

Relier le Mexique aux Etats-Unis au meilleur prix ? Les options qui s’offrent au voyageur soucieux de son budget son maigres : le bus ou l’avion.

Il faut compter près de 24 heures pour relier par bus la capitale du Texas, Austin, à celle du Mexique, si le passage en douane se déroule dans les normes, c’est-à-dire pas plus de trente minutes pour un bus complet. Voyager en bus vers le Mexique, c’est déjà y être. 99 pour cent des personnes dans le bus sont mexicaines. Les autres sont des étudiants routards, des backpackers, des voyageurs en sac-à-dos. 24 heures de trajet en bus, c’est long. Mais il est vain d’espérer passer le temps en dormant. Surtout lorsque le bus est sous ou sur-climatisé. Et surtout lorsque, une fois la frontière passée, le conducteur prend ses aises sur les routes sinueuses mexicaines, au milieu d’un trafic anarchique.

Monétairement, il faut compter environ 1500 Pesos, soit 150 US dollars pour effectuer un tel trajet. C’est relativement cher, comparé à un vol aller-simple en basse saison. Mais qui prend l’avion en basse saison ? En période de vacances scolaires, les prix grimpent jusqu'à quatre fois ce tarif. Et la, on s’offre un peu d’aventure à un prix abordable.

L’avion est la seconde option. C’est celle que nous avons choisie cette fois, mon petit-ami Paco et moi. L’avion est une option intéressante, surtout lorsqu’on a des Miles, des points de fidélité que l’on obtient en prenant l’avion régulièrement. Paco en ayant un paquet, nous avons pu voyager sans pratiquement rien débourser, que les taxes d’aéroport. Il nous fallait juste prendre l’avion de 7 heures du matin a Austin vers Dallas - à l’opposé de notre destination finale, et prendre un vol quatre heures plus tard pour Mexico, pour cause d’avis de tempête de neige sur l’aéroport.

L’aéroport de Dallas, alias The Dallas Fort Worth International Airport, est une curiosité américaine en tant que tel. D’une superficie égalant celle de Manhattan, il incarne la puissance, le consumérisme et la folie des grandeurs des Etats-Unis. C’est un gigantesque hub en forme de huit, ou les navettes sans conducteur desservent les aérogares toutes les deux minutes. Au sein des gigantesques halls, les boutiques s’alignent à perte de vue. Les étalages regorgent des curiosités locales : stylos, casquettes, T-shirts, cravates voire jeux d’échecs a l’effigie des Longhorns, l’équipe de football texane.

A côté des boutiques, les chaînes de restauration laissent échapper une odeur de friture salée ou sucrée. Les restaurants fast-food semblent être la majeure source de profit au sein de l’infinie galerie commerciale. Le voyageur pressé peut ainsi choisir entre les onze différents points de vente Starbucks, afin de régénérer ses neurones en caféine, paré pour le prochain vol.

Quatre se sont écoulées. Nous pouvons enfin nous échapper de Dallas, direction le soleil, les sombreros, les tacos, la salsa verde et les mots qui coulent comme des perles : izquierda, derecha, preciosa…

1 commentaire:

Texan Girl a dit…

merci pour ces petits détails qui vont certainement m'aiguiller pour le spring break a austin!

une exchange student lost in austin...