
Alison Jackson est une photographe intéressée par le thème de la célébrité. Une série de clichés se trouvent ici, ils sont exposés à Los Angeles jusqu'au 26 janvier.
Journaliste multimédia installée aux Etats-Unis, je couvre l'actualité américaine au sens large pour Marianne, L'Humanité Dimanche, Lemonde.fr et quelques autres. Ce blog est le reflet de mes observations sur le terrain. I am a multimedia journalist based in the U.S. I cover the news for French outlets such as Marianne, L'Humanité Dimanche or Lemonde.fr among others. Here you will find my observations and pictures around my reporting.
Cependant, les Latinos vivant aux Etats-unis sont une audience particulière : même si ils sont réceptifs aux médias anglophones, notamment au niveau des informations, les Latinos choisissent le plus souvent les médias hispaniques. D’après une enquête menée en 2002 par le Tomas Rivera Policy Institute, plus de 50% des latinos parlant anglais suivent l’actualité dans leur langue maternelle. Cela est également vrai pour les talk shows et les télénovelas, ces feuilletons télévisés très suivis en Amérique Latine.
Avant de faire partie de la société américaine, les immigrants d’Amérique latine restent attachés à leur culture, cela est aussi vrai de leurs enfants, nés sur le sol américain. Ces sensibilités culturelles influencent considérablement les programmes, le ton des actualités, l’orientation politique et certaines valeurs, comme par exemple la relation à la nourriture, au sexe ou à la famille.
De même, la communauté latino de Chicago diffère de celle de New York, Houston ou Los Angeles. Comment les médias adaptent-ils leur contenu en fonction de ces différences géographiques ?
Les latinos sont le nouveau « hot market » souligne Carey Davis, vice-président de la station de radio
La montée en puissance des médias hispaniques aux Etats-unis - The raise of Latino media in the US est l'un des thèmes de la conférence organisée par NAMAC (National Alliance for Media Arts and Culture), centrée sur l'évolution des médias et l'influence des nouvelles technologies. Elle a lieu a Austin, au Texas, du mercredi 17 au samedi 20 octobre.
Nous sommes plein cœur du Texas, à Austin, et je regarde la demi-finale France-Angleterre, confiante. «
« Chabal, ça veut dire horse ? »
Dans le bar, ça parle français, espagnol, anglais bien sûr, mais pas qu’américain. Des Néo-zélandais sont venus regarder le match et le commenter avec leur accent indéchiffrable. Comme pour la coupe du monde de foot, l’audience est majoritairement internationale. Quelques Américains égarés se trouvent ça et là.
Si il est difficile de dire pour qui penche la salle, une chose est sûre : les Français font du bruit. « Vas-y ! », « mais monte, putain ! », « Oh merdeuhhh ! » sont les propos qui émergent le plus fréquemment de la table de droite, bardée de petits jeunes arborant leurs maillots bleus.
Chabal entre en piste pour remplacer Pelous. Le fameux Chabal. « Drôle de nom, me signale mon voisin argentin. Ça veut dire horse non ? », et tout le monde demande confirmation avant d’éclater de rire…Rien de très drôle à tout ça selon moi, mais l’humour est une question de culture.
La suite, on la connaît.
L'auteur Amanda Watson-Boles insiste sur le caractère paillette et romanesque de la stratégie des candidats. Slate penche clairement pour la droite, sans surprise, concluant son article par:
"Sarkozy has pledged economic "tough love" in the form of relaxing the 35-hour workweek, giving tax incentives for people to work more, and reducing corporate taxes. But he hasn't made these much-needed and overdue changes a main focus of his campaign. No French politician really has the couilles to overhaul the system completely. Why? Guess what young, white French voters did the last time the government made a serious effort to change those labor policies? They rioted.
But it's much easier to whip up fear of a criminal, immigrant bogeyman than to make the hard choices necessary to get him a job."
L'ensemble de l'article ici.